Consultation sur les ZAER dans chaque commune

Dans le cadre de la loi sur les Zones d’Accélération des Energies Renouvelables (ZAER) n° 2023-175 du 10 mars 2023, les préfets sollicitent actuellement les communes pour déterminer les zones favorables à l’implantation d’énergies renouvelables sur chaque territoire communal.

Pour aider les communes à déterminer les zones favorables, l’état a mis à disposition des communes des outils cartographiques que VIAPL a recensé dans son article du 15 novembre 2023. La cartographie proposée par les services de la préfecture ne peut être contraignante. Les communes peuvent donc refuser, accepter ou modifier les zones proposées. La loi n’impose aucune obligation légale de définir ces ZAER mais il est conseillé à chaque commune de répondre car une « non-réponse » peut valoir acceptation tacite des zones proposées.

Ainsi, après concertation avec leurs administrés, chaque commune peut définir des zones d’accélération où elles souhaitent prioritairement voir des projets d’énergie renouvelable s’implanter. Ces zones d’accélération peuvent concerner toutes les énergies renouvelables : le photovoltaïque, le solaire thermique, l’éolien, le biogaz, la géothermie etc.

A noter que chaque commune a également la possibilité de déterminer des zones d’exclusion et ce point est extrêmement important.

Il faut bien comprendre que :

  • Définir des zones témoigne d’une volonté politique d’implanter des énergies renouvelables sur une partie de son territoire plutôt qu’une autre, sans toutefois empêcher des projets de s’implanter en dehors.
  • Définir des zones va flécher d’une certaine manière les actions des promoteurs en énergies renouvelables. Les zones classées favorables laissent présager une bonne acceptabilité locale et vont les attirer. A l’inverse, les zones d’exclusions vont les repousser sans, pour autant, que ce soit, un barrage absolu mais un promoteur qui viserait une zone d’exclusion prendrait tout de même un sacré risque.

En conclusion, il est très important de participer aux consultations qui se déroulent sur votre territoire pour éclairer vos élus sur les différents enjeux. Bien souvent, les communes pensent aux zones favorables mais oublient d’inclure des zones d’exclusion qui peuvent pourtant protéger efficacement une commune.

Le principal danger reste l’éolien. Au sein du Parc Naturel Régional Périgord-Limousin, plusieurs zones sont encore classées comme favorables dans les outils cartographiques de l’état. Pour demander la requalification de ces zones en zone d’exclusion, vous pouvez invoquer les arguments suivants :

  • En milieu forestier, le risque incendie est important. L’éolien et la forêt ne sont pas compatibles car ces installations peuvent être à l’origine d’incendie mais surtout leur présence empêchera toute intervention d’avions bombardiers en cas de problème.
  • L’impact sur la biodiversité est considérable. Les oiseaux et les chiroptères sont nombreux dans ces zones et les risques de collision sont très importants. Le traité EUROBATS qui vise à la préservation des chauves-souris (C’est la référence en la matière) est sans ambiguïté à ce sujet : il proscrit totalement l’installation d’éoliennes dans les milieux forestiers. Il faut également souligner que nous sommes au cœur d’un des plus importants couloirs migratoires en Europe. Enfin, vous pouvez rappeler que la 6ième extinction des espèces est un fait tout autant établi que le réchauffement climatique qui doit nous rappeler que la préservation des milieux naturels est un enjeu majeur.
  • Toutes ces zones sont plus ou moins habitées mais compte tenu de la hauteur des ouvrages envisagés (Au minimum 200m), la distance réglementaire de 500m entre une habitation et une éolienne n’est pas suffisante et une distance de 1000m semble être un minimum sachant que l’idéal est une distance proportionnelle à la hauteur de l’ouvrage du genre 10 fois la hauteur.
  • L’artificialisation des sols est un sujet d’actualité. Les tonnes de béton injectées dans le sol pour installer une usine à éoliennes ne constituent pas une simple artificialisation mais bien une destruction avec toutes les conséquences qu’on ne mesure sans doute pas sur les nappes phréatiques à proximité.

Bien que la loi indique la loi du 10 mars 2023 précise que les zones d’exclusion ne seront validées qu’à condition “qu’une cartographie des zones d’accélération ait bien été définie et que les zones d’accélération identifiées par ladite cartographie sont suffisantes pour l’atteinte des objectifs régionaux…” [sic], il est conseillé d’évoquer le plus tôt possible les zones d’exclusion souhaitées en les identifiant dans la délibérations que va prendre le conseil municipal pour définir ses ZAER.

De notre point de vue, il faut également privilégier les installations photovoltaïques dans des endroits où l’homme a déjà posé son empreinte (Toiture, parking, friches industrielles,…) et éviter les installations au sol nécessitant la dégradation d’espaces naturels.

Bien que l’information sur les consultations en cours soient relativement opaques, si vous pouvez encore y participer dans votre commune, prenez le temps d’y répondre. Donnez votre avis sur les zones favorables proposées mais pensez à réclamer des zones d’exclusions si votre commune est susceptibles d’accueillir des projets toxiques. N’hésitez pas à aller assister aux conseils municipaux au moment des délibérations finales.

Enfin, dernier point, en ce qui concerne les délais, rien n’oblige les mairies à répondre pour le 31 décembre 2023. Certains maires justifient une certaine précipitation avec cet argument mais la ministre de la transition écologique a écrit très précisément dans un courrier adressé aux maires le 29 juin 2023 la chose suivante :

« Vos communes auront jusqu’au 31 décembre 2023 pour réaliser la remontée des zones à l’état. Je tiens toutefois à préciser qu’il ne s’agit pas d’une date butoir et que j’ai bien conscience que certaines communes seront plus en avance que d’autres dans cet exercice. »

Le portail cartographique des ENR

Vous voulez connaître le potentiel en énergie renouvelable de votre territoire au regard de l’état, jetez un oeil sur le portail géographique des ENR imaginé par l’IGN pour le compte de l’état.

Ce portail, largement utilisé par les promoteurs éoliens, couvre toute la France et montre, sous la forme de couches superposables le potentiel de chaque énergie qu’elle soit de type : solaire, éolien, géothermie,…

Vous pouvez accéder au portail avec le lien ci-dessous. Pensez à passer en plein-écran et surtout n’oubliez pas de cliquer sur le bouton que nous représentons ci-dessous pour pouvoir afficher les différentes couches. VIAPL vous l’indique car ce n’est pas très intuitif. Ce bouton est situé dans le quart nord-est de l’écran, soit en haut à gauche.

Ce bouton permet d’afficher les différentes couches

Voici le lien pour accéder au portail cartographique des ENR

https://geoservices.ign.fr/portail-cartographique-enr

Attention, notez bien que ce zonage est imparfait et est susceptible d’évoluer, notamment en fonction des remontées faites par les communes. Du point de vue de VIAPL, tous les espaces boisés ne devraient pas permettre l’installation d’usines éoliennes ou d’usines solaires afin de limiter les risques incendie. Or, si vous regardez les cartes avec attention, bon nombre de forêts sont encore classées comme étant exploitables par ce genre d’installation.

Enfin, même si une zone est notée comme étant potentiellement compatible avec un certain type d’énergie, cela ne signifie pas que c’est pour autant acquis pour un promoteur. Il devra malgré tout passer par la case des études environnementales et des différentes consultations règlementaires. Il devra aussi compter avec les associations de défense environnementales et de préservation du cadre de vie comme VIAPL.

En complément, spécifiquement pour l’éolien, il existe une autre carte plus précise qui est accessible avec le lien ci-dessous. Ne nous demandez pas pourquoi, il y a plusieurs cartes, nous n’en savons rien. Notez bien que sur cette carte, après avoir cliqué sur le bouton sélecteur de couche sur la gauche de l’écran, il faut décocher la case « Tampon de 500m autour des habitations » et cocher la case « Données scan IGN » pour faire apparaître le nom des communes.

https://carto.sigena.fr/1/eolien_zonages.map

D’autres cartes liées aux énergies renouvelables en Nouvelle-Aquitaine sont disponibles sur ce portail :

https://www.sigena.fr/accueil/enjeux_etat/energies_renouvelables

VIAPL este en justice aux côtés du préfet de Dordogne

Sur le front du projet dit du « petit bos » à Milhac-de-Nontron, VIAPL a décidé d’entamer une action en justice sous la forme d’une intervention volontaire pour soutenir la défense du Préfet face à la société Solvéo Energie.

Pour mémoire, le préfet avait refusé avec une grande pertinence le projet en 2022. Vous pouvez consulter l’arrêté de refus via cet article :
https://viapl.fr/le-prefet-refuse-le-projet-eolien-a-milhac-de-nontron/

Malheureusement, bien que la population et les élus locaux soient farouchement opposés à ce projet industriel, le promoteur du projet a déposé un recours devant le tribunal administratif de Bordeaux.

L’association a mandaté son avocat pour ester en justice et celui-ci déposé au mois de juillet un mémoire en intervention approprié. Pour des raisons de confidentialité dans le cadre de la procédure judiciaire et pour ne pas donner de la matière à la partie adverse, nous ne pouvons pas rendre ce mémoire publique mais soyez assuré que nous avons oeuvré de concert avec différents partis pour le rendre le plus cohérent possible.

Pour information, sur ce dossier, la SEPANSO (Société pour l’Etude, la Protection et l’Aménagement de la Nature dans le Sud Ouest) a également déposé un mémoire en intervention ainsi qu’un particulier très impacté par ce projet d’usine éolienne. Nous retrouvons ainsi un attelage qui a fait ses preuves dans le dossier Abowind envisagé sur la commune voisine. Les deux dossiers sont très proches et nous espérons que le tribunal administratif de Bordeaux sera cohérent et déboutera la société Solvéo Energie comme il l’a fait pour la société Abowind.

Nous ne savons pas quand l’affaire sera jugée mais nous ne manquerons pas de vous tenir au courant des évolutions du dossier.

Le PNR de millevaches en Limousin se préserve de l’éolien…

Il existe des Parcs Naturels Régionaux cohérents dans leur approche vis-à-vis de la biodiversité et du cadre général de leur territoire.

Le Parc Naturel Régional de millevaches en Limousin, un de nos proches voisins, a défini récemment sa stratégie en termes d’énergie renouvelables et il a su parfaitement trier entre les énergies adaptées à son territoire et celles qui ne sont pas acceptables.

Ainsi, en toute logique, il veut privilégier le solaire en toiture et sur sur les sites dégradés (Décharges,…), l’hydroélectricité, le bois énergie, la géothermie et la méthanisation raisonnable. Avec sagesse et responsabilité, les élus de ce PNR ont fait le choix d’écarter l’éolien industriel tant son impact sur les paysages et la biodiversité est important.

Dans la délibération que vous pouvez consulter ci-dessous, vous pouvez voir la stratégie du PNR de millevaches. Il est clairement indiqué ce qui concerne l’éolien industriel :

« Ne pas soutenir les projets éoliens sur le territoire du PNR »

VIAPL souhaite que le PNR Périgord-Limousin adopte la même stratégie.

Saint Mathieu entre en résistance

Après que le préfet ait accordé une autorisation pour l’implantation d’un projet éolien sur la commune de Saint-Mathieu, les habitants ont décidé de réagir et s’organise pour aller en justice.

Pour bien comprendre les enjeux, nous ne pouvons que vous inviter à relire l’article de Territoire magazine qui fait un point très précis sur la manière dont s’est déroulée l’enquête publique.

Le chemin juridique est difficile, pénible et surtout coûteux. Face à des groupes et des lobbies déterminés et riches, c’est souvent David contre Goliath mais à la fin… parfois, c’est David qui gagne…

Pour aider les habitants de Saint Mathieu et alentours, une cagnotte leetchi a été ouvert. Vous pouvez la retrouver ici et participer :

https://www.leetchi.com/c/non-aux-eoliennes-a-saint-mathieu

Vous pouvez également consulter le flyer de l’association « Le vent juste ».

Projet de Milhac-de-Nontron : Décision reportée

Nous étions très étonnés du silence de la préfecture concernant le projet éolien envisagé sur la commune de Milhac-de-Nontron. Après une enquête publique très suivie et très intense, nous nous attendions à une décision rapide qui ne pouvait être qu’un refus de ce projet de la part de la Préfecture.

En effet, le projet présente d’énormes similitudes avec le projet de la queue d’âne qui a été rejeté, il comporte de nombreux manquements d’un point de vie administratif avec en particulier l’absence d’une demande de dérogation pour destruction des espèces et surtout, il a généré une formidable opposition de la part des habitants et des élus locaux.

Bref, l’issue nous paraissait claire mais pour des raisons que nous ne connaissons pas, le préfet a souhaité donné du temps au promoteur pour qu’il revoit sa copie et a promulgué un arrêté repoussant sa décision au 31 mars 2022.

La mobilisation est plus que jamais de mise car le spectre d’éoliennes parmi les plus hautes de France dans notre douce campagne est loin d’être écarté.

Vous pouvez télécharger l’arrêté préfectoral ci-dessous :

Des nouvelles du projet de la queue d’âne

Pour mémoire, le projet dit de la queue d’âne a été refusé par le préfet de la Dordogne pour plein de bonnes raisons.

Le promoteur éolien Abowind conteste cette décision et a assigné le préfet en justice. L’affaire est donc porté devant les tribunaux. Le ministère de l’environnement a organisé sa défense et produit un mémoire de qualité.

En soutien au préfet, donc à l’état, deux associations ont décidé d’ester également en justice pour renforcer la position de l’état face à Abowind.

Il s’agit de VIAPL, votre association à votre service et de la SEPANSO 24 qui œuvre également sur de nombreux front pour la défense environnementale.

Du côté de VIAPL, nous agissons avec une avocate spécialisée dans ce genre de dossiers et nous répondons pied à pied aux mémoires déposés par les avocats d’Abowind. Par souci de ne pas être mis en défaut pour divulgation d’information juridique, nous préférons ne pas communiquer sur les différents échanges que nous avons avec notre avocat et nous ne diffusons pas les différents mémoires que l’association produit mais soyez certains que nous sommes sur le front et que nous ne lâchons rien.

Vous pouvez toujours nous soutenir en procédant à un don car toutes ces démarches demandent du financement.

Encore un projet éolien dans le PNR Périgord-Limousin

La pression éolienne continue sur le Parc Naturel Régional Périgord-Limousin qui se trouve à nouveau face à un projet éolien inapproprié… C’est la commune de Ladignac-le-long qui est visée et les habitants vont une nouvelle fois devoir organiser la préservation de la biodiversité, des espaces, et des paysages.

VIAPL suit le dossier et mettra toute son énergie pour Informer, Agir et Protéger le territoire.

Vous pouvez découvrir la présentation du projet faite par le promoteur et relayée par la mairie avec le lien ci-dessous. On y retrouve toutes les caractéristiques de ce genre de présentation dont voici quelques codes pour bien comprendre.

Quand vous lisez ::

  • « une hauteur entre 150m et 200m », cela veut dire 200m
  • « L’énergie éolienne revitalise les communes », cela veut dire baisse des valeurs immobilières et paupérisation des habitants sauf pour les deux ou trois qui louent leurs terrains
  • « Un bureau d’étude indépendant », cela veut dire qu’il a comme principaux clients des promoteurs éoliens ou autres énergies et qu’il ne va se fâcher avec ses principaux clients.
  • « Consultation préalable » et « Financement participatif », cela veut dire poudre au yeux car il n’y a aucun volonté d’entendre les habitants d’ici et encore moi de partager les formidables bénéfices liés à ces projets ultra subventionnés avec l’argent des contribuables.
  • « Retombées pour les entreprises locales », cela veut dire quasiment zéro… Au mieux les centres de maintenances sont à Bordeaux, au pire, ils sont à l’étranger.
  • « Retombées touristiques », cela veut dire que les hébergeurs du coin peuvent fermer leur chambres d’hôtes car qui a envie d’aller dormir au pied d’une éolienne… ?

Vous pouvez consulter également un article de presse dans le Populaire

https://www.lepopulaire.fr/ladignac-le-long-87500/actualites/pas-de-parc-eolien-sans-accord_14051648/

La justice reconnait les effets néfastes de l’éolien sur la santé

Alors que de nombreuses associations dénoncent les effets néfastes des éoliennes sur la santé, les promoteurs s’évertuent à prétendre l’inverse afin de préserver leur juteux business.

En ce mois de novembre 2021, une bonne nouvelle vient de tomber : La justice reconnait enfin le caractère nocif des parcs éoliens et condamne un promoteur à verser des indemnités aux riverains. L’exemple du Tarn est à suivre et nous espérons que la Dordogne saura se protéger de la même manière

Tous les détails sont à découvrir dans l’article ci-dessous :

https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/des-eoliennes-du-parc-regional-du-languedoc-roussillon-nefastes-pour-des-habitants-du-tarn-1635933761

Les éoliennes mises en cause dans le Tarn sur la commune de Fontrieu

La forêt de Sarlande est menacée par un projet éolien

Nous venons d’apprendre qu’un nouveau projet éolien est envisagé en plein milieu d’une grande et belle forêt à la limite du Parc Naturel Périgord-Limousin. Tous les défenseurs de la nature appelle à la préservation des forêts qui sont mises à rude épreuve par les activités humaines mais les promoteurs éoliens sont sans limite. Ni la problématique des chiroptères, ni celle des oiseaux, ni le risque incendie ne les arrêtent tant l’appât du gain est important.

Le projet est envisagé sur la commune de Sarlande… La résistance s’organise pour expliquer en quoi ce projet n’est pas adapté à ce territoire.

VIAPL s’est rendu à une réunion publique et a constaté que la mobilisation se met en place … Tant mieux… Nous restons à la disposition des habitants pour apporter notre soutien.

Nous en sommes au stade des études préalables et il est essentiel de se mobiliser rapidement. Vous trouverez ci-dessous le secteur concerné par cette étude.

Le secteur d’étude dans la forêt de Sarlande

Saint-Mathieu – Un rapport d’enquête contesté

Pour des raisons qui restent relativement incompréhensibles, les commissaires enquêteurs ont émis un avis favorable au projet éolien de Saint-Mathieu, commune déjà très impactée par un projet voisin sur la commune de Maisonnais-sur-Tardoire.

Le magazine « Territoire-Magazine » décortique finement toute la problématique au travers d’un long article que nous vous invitons chaudement à lire.

https://territoiremagazines.com/2021/05/03/projet-eolien-de-saint-mathieu-en-perigord-limousin-comment-une-kyrielle-de-motifs-a-dire-non-permet-de-conclure-que-cest-oui/

Saint-Mathieu – Toujours menacée par WKN

La commune de Saint-Mathieu située en Haute-Vienne, au coeur du Parc Naturel Régional Périgord Limousin est toujours menacée par un promoteur allemand WKN qui cherche à installer en pleine forêt un parc de 4 éoliennes géantes.

La population locale se mobilise au travers de l’association « Vent… juste » dont vous pouvez consulter le site web ici : https://www.eoliennessaintmathieu.com/

Le constructeur allemand a publié également un site internet qui donne les caractéristiques du projet et se veut rassurant. Il n’y a rien de rassurant dans ce projet qui vise à artificialiser encore un peu plus les sols de nos campagnes et nos paysages. Découvrez l’ampleur du projet sur ce site : https://www.eolien-saint-mathieu.fr/

Pensez à vous informer et soyez vigilant quant à l’avenir de ce dossier qui vient une fois de plus menacer notre parc naturel régional.

Notez qu’une pétition en ligne pour dénoncer l’attitude de la société WKN est toujours ouverte. Participez : http://chng.it/WDqkFy5fRB

Une simulation du projet sur la commune de Saint Mathieu

ÉOLIENNES OFFSHORE : Macron et Hulot cautionneront-ils le racket du siècle ?

Un nouveau message de la FED…Il s’agit cette fois d’éoliennes offshore…et de racket…

Trop c’est trop !… Quand le Scandale d’État à propos des éoliennes va-t-il éclater ?…

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LETTRE D’INFORMATION :  5 mars 2018

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http://www.economiematin.fr/news-eoliennes-offshoreo-macron-et-hulot-cautionneront-ils-le-racket-du-siecleo-

Éoliennes offshore : Macron et Hulot cautionneront-ils le racket du siècle ?

C’est un sujet occulté, caché et presque tabou qui commence enfin à émerger doucement mais sûrement. Et qui pourrait se transformer en énorme scandale d’État si rien n’est fait pour y remédier.

 

Le président Emmanuel Macron et son ministre de l’Écologie Nicolas Hulot s’apprêtent à mettre en œuvre la construction des sept centrales éoliennes offshore initiées par Nicolas Sarkozy et François Hollande, projets qui constitueraient la plus grande extorsion de fonds jamais connue en France au détriment des contribuables et consommateurs de l’électricité.

 

Les chiffres sont désormais connus, et le Figaro, dans un article de Luc-Antoine Lenoir au titre évocateur, « Éoliennes en mer : des 2CV au prix de Rolls-Royce », avait dévoilé le scoop du prix de rachat de l’électricité aux différents promoteurs de centrales éoliennes offshore pour un montant colossal de 221 euros le mégawattheure, information jusque-là non contestée.

 

Là où le bât blesse, c’est que ce chiffre qui a été fixé il y a moins d’une dizaine d’année ne correspond plus du tout au tarif de rachat actuel de l’électricité et même de l’éolien en mer. C’est ainsi qu’un consortium mené par ENGIE vient juste de gagner un appel d’offres en Grande-Bretagne pour seulement 63 euros le méga-wattheure (source Monde de l’Énergie), à comparer aux 221 euros le mégawattheure que le consortium également mené par ENGIE aurait obtenu pour la centrale éolienne entre Yeu et Noirmoutier, soit 3 à 4 fois le tarif du marché de l’électricité. Sans compter que les prix de l’électricité sont aujourd’hui orientés à la baisse avec des prix atteignant 40 à 50 euros le mégawattheure y compris dans les énergies renouvelables.

 

En prenant simplement la centrale éolienne entre Yeu et Noirmoutier, le consortium industriel prévoit un investissement de 2 milliards d’euros en intégrant les difficultés techniques avec une production prévisionnelle de 1 900 gigawattheure. Si on multiplie 221 euros × 1 900 000 mégawatheures, la centrale éolienne en question devrait rapporter 420 millions d’euros par an. Cette centrale serait donc amortie en un peu plus de 4 ans avec une énorme rentabilité à deux chiffres. Le surcoût pour cette seule centrale éolienne serait de l’ordre de 300 millions d’euros par an directement payés par le consommateur et le contribuable.

 

Si on multiplie ce chiffre par 7 (les 7 autres centrales éoliennes côtières ont des caractéristiques sensiblement identiques), on obtient un surcoût de l’électricité de 2 milliards d’euros par an. Si on additionne les 25 années de concession, cela fait un surcoût de 50 milliards d’euros, et si on ajoute les 15 ans de concession supplémentaires, cela revient à 80 milliards d’euros….
Une somme gigantesque pesant directement sur les Français au profit exclusif des actionnaires des consortiums industriels et financiers. Là il ne s’agit plus d’écologie mais d’un hold-up à très grand échelle et en bande organisée.

 

Ce chiffre gigantesque est très loin d’être farfelu et a été confirmé tout récemment par un ancien proche collaborateur du ministre Christine Lagarde, Benjamin Frémaux, dans un article des Échos du 5 février intitulé « Le coût exorbitant de l’éolien offshore français » et qui fixe – en utilisant des chiffres à minima selon l’auteur – à 30 milliards d’euros sur 20 ans le montant de la subvention ainsi versée aux consortium industriels en se basant sur des chiffres estimés de 180 à 200 euros le mégawattheure.

 

Le chiffre de cet ancien polytechnicien se rapproche sensiblement de notre calcul et reste tout simplement considérable, car il ne tient pas compte de toutes les subventions qui ont été accordées pour faire évoluer les infrastructures logistiques. Là où le dossier devient particulièrement gênant pour le gouvernement, c’est que ce tarif de rachat sursubventionné avait été fixé à un montant élevé afin de mettre en place une filière industrielle française de l’éolien en mer. Or, suite aux grands mouvements capitalistiques dans l’industrie française, les éoliennes prévues pour les centrales éoliennes offshore françaises ne sont… même plus françaises.

 

C’est l’article de Dominique Pialot dans la Tribune du 28 février intitulé « Éolien offshore à la croisée des chemins » qui souligne ce paradoxe, rappelant que le tarif de rachat prenait en compte la création d’une filière industrielle française. Le journaliste souligne que « cette politique n’avait pas eu l’effet escompté ». La France se contentant de récupérer simplement une chaîne de production de la même manière que certains fabricants automobiles ont délocalisé la fabrication de certaines de leurs voitures en Roumanie. Dans le dossier des éoliennes en mer la France deviendra juste la Roumanie de la fabrication des éoliennes allemandes.

Aussi, plus rien ne justifie de surpayer de 50 à 80 milliards d’euros pour la création en France de quelques chaînes de production d’éoliennes qui seront vite fermées lorsque les parcs français seront créés. A ce rythme, la France ne créera en aucun cas de filières industrielles éoliennes. Qu’est-ce qui justifie alors que la France paie son électricité 5 fois plus cher que le marché habituel ?

 

Cette problématique commence enfin à émerger politiquement. le 13 février, le député Julien Aubert a posé une question écrite (no 5074) à l’Assemblée nationale à Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et des Finances, en l’alertant sur « les raisons qui justifieraient de payer 4 à 5 fois le prix habituel de l’électricité avec une technologie considérée aujourd’hui comme obsolète ». Il lui demande d’ailleurs de mettre en œuvre un moratoire sur ce thème.

 

Dans un article du Monde du 1er mars intitulé « L’éolien offshore peine à décoller en France », le journaliste Nabil Wakim pointe du doigt toutes ces problématiques et nous informe sur le fait que « le gouvernement réfléchit à revenir sur les conditions tarifaires de ces marchés, pour négocier des prix plus conformes à la situation actuelle, beaucoup plus bas ». Il ajoute : « Une épreuve de force pourrait s’engager entre l’État et les industriels au risque de retarder encore la mise en place de parcs éoliens au large des côtes françaises. »

 

Cette information précieuse du journaliste du Monde montre que le sujet commence enfin à inquiéter le gouvernement. Il va sans dire que l’obsolescence de la technologie envisagée pour les sept centrales éoliennes offshore sur les côtes françaises cumulée à un prix hors de proportion devrait inciter le président Macron et son gouvernement à mettre en œuvre d’urgence un moratoire et à faire table rase de ces différents dossiers pour envisager enfin des alternatives crédibles, comme l’éolien flottant à 50 kilomètres des côtes.

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Cordialement

Jean-Louis Butré
Président

Fédération Environnement Durable

http://environnementdurable.net

contact@environnementdurable.net
tel 06 80 99 38 08

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LA SÉCURITÉ PUBLIQUE DES CENTRALES ÉOLIENNES INDUSTRIELLES : CONSTAT DE CARENCE …

Un article bien intéressant de la FED.  La pièce jointe (au bas de la lettre) donne des informations supplémentaires.

Bonne lecture…

LETTRE D’INFORMATION :  5 mars 2018

 

Aux membres de la Fédération Environnement Durable
Bonjour

LA SÉCURITÉ PUBLIQUE DES CENTRALES  ÉOLIENNES INDUSTRIELLES
Constat de carence

Un rapport a été publié en 2007 par :

Jean-Pierre Abalain
Ingénieur Général du Génie maritime

Jean-Yves Chazal

Ingénieur École Navale

Bernard Schumpp

Ingénieur INSA-Lyon

Ce rapport  comprenait un chapitre important sur les  Risques intrinsèques des aérogénérateurs du a des ruptures et projections de pales

 

  • en 2007 lorsque ce rapport a été publié, les éoliennes « ancienne génération » mesuraient en bout de pales environ 125 mètres.   
  • en 2017 les éoliennes « nouvelle génération » atteignaient couramment 165 mètres de haut et les prochaines vont dépasser 200 mètres.

C’est pour cette raison que ce rapport vient d’être réactualisé par Jean-Pierre Abalain concernant le volet sur les risques de rupture de pales.

Bien que les machines « nouvelles génération » tournent moins vite que les précédentes leur  hauteur ayant  été augmentée de plus de 70%,  Il était donc important de mettre à jour les calculs concernant les risques intrinsèques en cas de rupture de pales.        

La principale conclusion est que :

Compte tenu de la forte augmentation des hauteurs de fut et des diamètres d’hélice les distances maximales atteintes sont toujours aussi  considérables, de 710 mètres à 1070 mètres.
On peut donc être assuré que, dans des cas courants, on observera des projections bien supérieures à 500 mètres, distance à partir de laquelle il est possible, aux termes des dispositions légales actuelles, que se trouvent des habitations
.

Etude et conclusions 2018

( voir document  attaché aussi à ce mail ou téléchargeable ici

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Cordialement

Jean-Louis Butré
Président

Fédération Environnement Durable

http://environnementdurable.net

contact@environnementdurable.net
tel 06 80 99 38 08

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VIAPL