Bonjour à tous, une très bonne nouvelle pour conclure l’année 2019! Suite à l’enquête publique concernant le projet de la Queue d’Âne (implantation de quatre aérogénérateurs géants sur les communes de St Saud Lacoussière et St Jory de Chalais), la commission d’enquête vient de rendre dans son rapport officiel un avis DÉFAVORABLE au projet.
Ce résultat, même s’il ne garantit rien pour la suite, est de bonne augure, montrant notamment que l’opposition massive de la population concernée a été prise en considération.
Les rapports et conclusions de la commission peuvent être consultés sur le site de la préfecture via le lien suivant:
La Communauté de Communes du Périgord Limousin, qui fait partie du PNR du même nom, s’apprête à voter ce vendredi 13 décembre pour un Plan Climat Air Energie Territorial (PCAET) très favorable à l’implantation d’aérogénérateurs géants sur notre territoire. Ce document fait référence à un gisement potentiel de 47 éoliennes de 220 m de hauteur (les plus hautes d’Europe)… Dans un courrier (lien ci-dessous), VIAPL interpelle les élus de ces communes ainsi que le Président de la Communauté de Communes en leur demandant de ne pas voter ce plan dans l’état, et éviter ainsi de faire le jeu des promoteurs du grand éolien au détriment de la population de notre territoire.
VIAPL a rendu hier son avis défavorable aux commissaires enquêteurs dans le cadre de l’enquête publique concernant le projet de la « Queue d’Âne » (implantation de quatre aérogénérateurs géants sur les communes de Saint Saud Lacoussière et Saint Jory de Chalais). Vous trouverez ci-dessous l’intégralité de sa contribution.
Un mail de Thierry BONNE (Asso 3D) à propos de prises illégales d’intérêt dans le projet éolien des Grands Clos…
Qui dit mieux ?… Quelles seront les prochaines mises en examen en Dordogne ?…
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Bonjour, Sud
Ouest (édition de Périgueux) du 4 octobre 2019 fait part de la mise en
examen d’un maire et d’un ancien maire pour prises illégales d’intérêt
dans le projet éolien des Grands Clos sur les communes de
Saint-Aulaye-Puymangou et Parcoul-Chenaud (24410, Dordogne). Asso3D
avait signalé dès 2014 au procureur de la République de
Périgueux, selon la procédure prévue par la loi, des éléments factuels
dont l’existence définit la prise illégale d’intérêt. En 2016, des faits
nouveaux avaient été signalés au procureur. En l’absence totale de
réponse, une plainte avec constitution de partie civile a été déposée en
2018. Dans le même temps, le procureur général de Bordeaux a ouvert une
information judiciaire. Asso3D a pour principe de faire part d’informations exactes et référencées. Asso3D s’oppose à un projet en proscrivant les attaques personnelles. Cordialement,Thierry Bonne06 28 22 54 52 Asso3D – Défense du val de Dronne et de la Double defense.dronne.double@gmail.com www.Asso3D.fr https://www.facebook.com/Asso3D
Sud Ouest (édition de Périgueux) du 4 octobre 2019, à la une :
Sud Ouest (édition de Périgueux) du 4 octobre 2019, page 15 :
Rien de nouveau à l’horizon, certes, mais ce témoignage nous rappelle une fois de plus la grande escroquerie qu’est l’éolien industriel…Merci à l’adhérente de VIAPL qui nous l’a envoyé via la boîte mail.
Bonne lecture.
ÉOLIENNES. LA GRANDE ARNAQUE DES BRASSEURS DE VENT.
Témoignage :
Témoignage d’une agricultrice bio.
(Le démantèlement d’un éolienne de 2 MW sans compter le béton en armé indestructible, est à la charge du propriétaire du terrain, commune ou particulier)
J’ai
35 ans, je suis agricultrice bio en Auvergne. Il y a deux ans, j’ai été
contactée par une entreprise privée qui avait pour projet d’installer
un parc d’éoliennes dans ma commune.
>
Je les ai reçus avec joie ! J’avais hâte de participer à un projet
écologiste et d’apporter mon grain de sel à la fin du nucléaire.
–
Première surprise : je m’attendais à rencontrer un représentant de
l’État, ou de la préfecture pour ce genre de projet (l’énergie est, il
me semble, le bien de tous et nous sommes tous concernés).
–
En fait, il n’en était rien : c’était bien une entreprise privée
financée par des fonds de pensions étrangers qui était chargée du
projet.
>
Un peu bizarre, mais, après m’être renseignée, je me suis aperçue que
tous les projets étaient tenus par des sociétés privées qui prospectent
un peu partout en France pour chercher des terrains où placer des
éoliennes.
> Je pensais donc que cette société voulait m’acheter un bout de terrain, un peu comme un promoteur immobilier « du vert ». > >
– Deuxième surprise : la société envisageait effectivement
d’implanter une éolienne chez moi, mais elle ne voulait « surtout pas »
me déposséder de mes terres. Elle voulait seulement louer le terrain.Et
cela, pour une somme absolument mirobolante : 30.000 euros par an pour
deux éoliennes implantées.
Mes revenus actuels sont de 1.500 euros par mois, pensez-donc, … 30.000 euros net par an et pendant 20 ans. > Pendant 20 ans… 30.000 qui tombent tous les ans et je participe à l’écologie nationale. Un rêve. >
La
société a insisté pour que je signe « rapidement », car d’autres
agriculteurs pouvaient être aussi intéressés. A 30.000 euros par an, je
n’en doutais pas une seconde.
Mais… je suis auvergnate, et par nature, méfiante, « ils veulent payer 75 fois le prix de la terre sans la posséder ? Ici ? > >
Là où nos terres ne valent pas grand-chose ? Il y a un loup quelque
part. Alors j’ai cherché le loup. Et je l’ai trouvé en demandant un
nouveau rendez-vous avec la société. Je leur ai demandé un contrat du
bail…..Et j’ai lu toutes les petites lignes.
– Et voici la question que je leur ai posée : au bout de 20 ans, que se passe-t-il ? >
Une réponse très floue : ….on ne sera plus là, car on revend nos
implantations à des entreprises étrangères (chinoises notamment). Mais
comme la loi nous demande de prévoir le démantèlement de l’éolienne.
Nous vous provisionnons 50.000 euros pour vos deux éoliennes.
>
Parce, bien entendu, au bout de 20 ans, une éolienne, elle est en fin
de course, foutue et il est stipulé de la démonter. Ah bon!
Alors j’ai fait venir plusieurs entreprises spécialisées dans le démantèlement des éoliennes. >
Résultat
: devis pour une éolienne (hauteur 80 mètres), le coût minimum est de
450.000 euros par éolienne. A charge du propriétaire du terrain. Et
s’il ne peut pas payer ? Comme il s’agit d’une éolienne industrielle,
l’État se retourne contre le propriétaire, puis contre la commune. >
Je fais un rapide calcul : le projet d’ensemble de ma commune de 200
habitants comprend 7 éoliennes. Soit 450 000 x 7 = 3.150.000 de dette
pour la commune. > > C’est la faillite pour
tous. Ensuite je me suis demandé pourquoi cette société voulait
implanter des éoliennes dans un endroit où il y a si peu de vent.
–
Réponses : en effet, il n’y a pas assez de vent, mais nous allons
construire des éoliennes beaucoup plus hautes…80 mètres de haut. > > Fort bien. Pour des éoliennes qui ne tourneront que 25 % du temps, c’est pas très rentable… > Mais, comment se fait-il que des fonds de pension s’intéressent tant à l’éolien en France ? > – Tout
simple ! En France, une loi exige que l’énergie verte des éoliennes
soit achetée en priorité deux fois le prix des autres énergies
(l’hydraulique, qui est pourtant totalement vert, n’a pas ce privilège
!). Donc, c’est intéressant pour les investisseurs étrangers, sans doute
en pleine complicité avec notre gouvernement.. > > Car, qui paye cette différence ? …C’EST NOUS ! > >
Regardez bien votre facture EDF, il y a une petite ligne qui indique
que « nous participons au développement de l’énergie verte « . > – En fait, nous finançons des actionnaires étrangers.
Ah oui ! Je ne vous ai pas tout dit ! Cette énergie est essentiellement destinée à être exportée. Donc pas du tout destinée à faire fermer les centrales nucléaires. Ça, les actionnaires s’en fichent totalement. Moi pas. > > Le développement de l’éolien en France va coûter 75 milliards d’Euros financés par nous-même pour détruire nos paysages, notre tourisme, la valeur de nos biens immobiliers et nos parcelles cultivables. > > Avec cet argent, l’état pourrait redistribuer à chaque français une part pour isoler dignement son logement. Nous pourrions ainsi fermer 18 réacteurs nucléaires. Mais ça, ça ne rapporterait rien aux actionnaires. >
Dérèglement climatique : pourquoi l’irrationalité de nombre de militants de l’environnement aggrave le problème
Entretien exclusif avec le militant écologiste américain Michael Shellenberger, cosignataire du manifeste pour l’éco-modernisme. Il nous explique pourquoi l’utopie des énergies renouvelables est en train de se briser sur le mur du réel Ajouter au classeurLecture Zen 20 28 73 Avec Michael Shellenberger
Atlantico : Vous parliez dans les médias américains
ces derniers jours de l’éclatement de la bulle des énergies
renouvelables. Pouvez-vous expliquer les raisons pour lesquelles vous
soutenez que cette bulle est en train d’éclater ? Quels en sont les
signes ?
Michael Shellenberger : Le principal événement sur
les énergies renouvelables a lieu en Allemagne. En Allemagne, en termes
de subventions aux énergies renouvelables, il se passe vraiment trois
choses importantes. La première, c’est que ces subventions disparaissent
purement et simplement. En fait, elles disparaissent depuis quelques
années maintenant. Il n’y a tout simplement pas d’avenir pour l’éolien
en particulier, mais aussi pour d’autres énergies renouvelables en
général. La deuxième question, qui est peut-être plus importante, c’est
l’opposition locale et écologiste à la fois aux parcs éoliens et aux
lignes à haute tension. Un article du Deutsche Spiegel en parle
longuement. Des écologistes qui défendent les oiseaux et des communautés
locales se sont rapprochées parce qu’elles ne veulent pas des parcs
éoliens et des lignes à haute tension, et utilisent la défense des
animaux, en l’occurrence de certains oiseaux, pour intenter des
poursuites judiciaires et bloquer les projets. Et puis le troisième
élément est la récession dans laquelle l’Allemagne est sur le point
d’entrer, comme probablement le reste du monde. L’Allemagne est
différente de ce point de vue des Etats-Unis : quand les Etats-Unis sont
en récession, nous dépensons de l’argent. C’est pourquoi la récession
pourrait être bonne concernant les subventions aux énergies
renouvelables aux États-Unis, surtout si un démocrate devient Président ;
alors que la récession est mauvaise en Allemagne parce que la réponse
des Allemands aux récessions est l’austérité fiscale. Il est encore
moins probable que de nouvelles subventions soient accordées aux
énergies renouvelables.
Dans le cas de l’Allemagne, pensez-vous que le gaz ou le
charbon continueront à recevoir des subventions en cette période de
récession ?
Je ne sais pas dans quelle mesure les Allemands pourraient
subventionner le charbon ou le gaz plus qu’ils ne le font déjà. Dans une
certaine mesure, ils vont peut-être devoir le faire parce qu’un des
effets du solaire et de l’éolien est qu’elles font baisser les prix de
gros, ce qui rend l’exploitation même des centrales à combustibles
fossiles non rentables, donc il faut davantage les subventionner. C’est
ce qui se passe en Californie aussi. Il se peut que les Allemands aient
donc besoin de subventionner leurs centrales à combustibles fossiles
simplement pour maintenir la fiabilité du réseau électrique.
L’industrie éolienne vient de s’effondrer en Allemagne : 23 000 emplois
ont été perdus ; 15 000 mégawatts d’énergie éolienne ont été vendus aux
enchères et achetés, mais ne peuvent pas être acheminées parce que les
parcs n’ont pas été construits en raison de l’opposition locale. Les
Allemands ne peuvent pas construire les lignes à haute tension dont ils
ont besoin du Nord plutôt venteux vers le Sud pour répondre à la forte
demande énergétique industrielle.
Toutes ces conséquences découlent des limites physiques sous-jacentes
des énergies renouvelables peu fiables, en particulier l’énergie solaire
et l’énergie éolienne, après que nous ayons déjà atteint d’autres
limites pour d’autres renouvelables, à savoir l’hydroélectricité.
L’Allemagne pourrait potentiellement augmenter la biomasse, mais la
plupart des écologistes, y compris Greenpeace, sont maintenant contre la
biomasse. À ce stade, nous avons essentiellement atteint les limites
physiques des énergies renouvelables.
Tous les grands médias allemands font aujourd’hui un reportage sur le
sujet, mais la plupart d’entre eux continuent à prétendre que les
énergies renouvelables peuvent fonctionner : c’est parce qu’ils ne
veulent pas aller trop loin pour leurs lecteurs… Le meilleur
journaliste en Allemagne est Daniel Wessel. Si vous lisez son dernier
article, il décrit essentiellement la fin des énergies renouvelables.
Comment les énergies renouvelables ont-elles été
financées dans le monde ? D’une manière générale, qui a payé ou qui
paiera les conséquences de cette bulle ?
Sur le plan financier, ce sont évidemment les développeurs d’énergies
renouvelables qui en souffriront d’abord et le plus. Les banques
finissent toujours par s’en sortir… Et bien sûr, les grands perdants
sont les contribuables et les consommateurs. Tout ce que vous devez
savoir sur l’énergie et l’environnement, vous pouvez l’apprendre de
l’Allemagne et de la France. La France dépense un peu plus de la moitié
de ce que dépense l’Allemagne pour son électricité, et l’électricité
française produit l’équivalent d’un dixième des émissions de carbone de
l’électricité allemande. L’Allemagne aura dépensé 580 milliards d’euros
d’ici 2029 pour rendre l’électricité 50% plus chère sans réduire
significativement ses émissions de carbone. Et les gens disent : dans
quelle mesure est-ce dû aux énergies renouvelables et dans quelle mesure
est-ce dû à l’abandon progressif du nucléaire ? La réponse est : les
deux. Il est difficile de séparer les deux choses : on ne peut vraiment
pas le faire. Il est difficile de dire pourquoi les coûts augmentent.
Nous avons un problème semblable en Californie où, au cours de la
dernière décennie, les prix de l’électricité ont augmenté sept fois plus
que dans le reste des États-Unis, ce qui est un énorme chiffre. C’est
clairement à la fois à cause de toutes les énergies renouvelables que
nous avons utilisées et aussi parce que nous avons fermé nos centrales
nucléaires.
Comment expliquez-vous qu’il y ait eu un tel aveuglement
politique sur la rentabilité des énergies renouvelables et sur leurs
impacts environnementaux ?
Cela peut s’expliquer presque à 100% par le recours à l’erreur qu’est « l’appel de la nature » (ndlr. appeal to nature fallacy en
anglais : l’appeal to nature est l’idée qui consiste à dire qu’une
chose est bonne parce qu’elle est naturelle). Cette erreur est la même
idée qui explique que lorsque vous allez au supermarché, si le produit
est marqué comme naturel, vous pensez que c’est mieux pour
l’environnement, vous pensez que c’est plus sain. Les énergies
renouvelables ont été commercialisées comme étant bonnes pour
l’environnement. C’est parce que certains pensent que les parcs solaires
et éoliens industriels sont plus naturels que la séparation des atomes
d’uranium qu’ils les défendent. C’est évidemment ridicule parce qu’il
s’agit dans les deux cas d’énormes quantités d’exploitation minière et
que les énergies renouvelables ont des impacts beaucoup plus importants
sur l’environnement naturel. Les parcs solaires et éoliens nécessitent
450 à 750 fois plus de place que les parcs nucléaires. L’impact des
parcs solaires et éoliens sur l’environnement naturel est trois ordres
de grandeur supérieurs à celui du nucléaire, mais nous pensons qu’il est
plus naturel parce que nous pensons que la lumière du soleil et le vent
sont naturels alors que l’uranium provient du monde souterrain et du
diable… Même si vous soulignez que les éoliennes et les parcs solaires
utilisent des terres rares et des métaux lourds, l’erreur est si
puissante qu’il est impossible de la briser.
Il est également à noter que le désir d’harmonisation avec la nature est
plus fort dans les sociétés sécularisées. Ce que nous constatons, c’est
que les personnes les plus sensibles à l’erreur qu’est « l’appel de la
nature » sont celles qui ne croient pas aux dieux et au Dieu
judéo-chrétien en particulier. Ils sont à la recherche d’un substitut
plus puissant, et ce substitut plus puissant est la nature. Qu’est-ce
que ça pourrait être d’autre ? Il n’y a rien d’autre. Une fois qu’on
pose que Dieu est mort, la nature est le seul nouveau dieu possible.
Cela se heurte à des limites parce que ce qui s’est passé, c’est qu’il
était facile de croire que les énergies renouvelables étaient une sorte
de salut jusqu’à ce que nous commencions à les utiliser en grande
quantité. Dès qu’on commence à les utiliser en grande quantité, les
impacts environnementaux sont si importants, les impacts sur les
oiseaux, les chauves-souris, les paysages et les communautés sont si
massifs, tout en produisant si peu d’énergie comparativement aux
combustibles nucléaires ou même fossiles, que nous sommes forcés de
sortir de cette sorte d’hypnose, de transe hypnotique que les pays
riches en particulier sont en train d’avoir depuis dix ou vingt ans.
Qui peut être considéré comme responsable d’avoir hypnotisé les pays riches ?
Je pense que c’est la partie la plus intéressante. Le mot « marketing »
donne l’impression qu’il s’agit de quelque chose d’imposé à la
technologie, alors que la technologie elle-même inspire la transe
hypnotique du public. En d’autres termes, c’est le fait que la
technologie des renouvelables utilise le vent et la lumière du soleil
qui assure le marketing et le « branding ». Pour autant que je sache, je
n’ai pas trouvé d’agence de publicité ou de campagne de relations
publiques de grande envergure qui essayaient de convaincre de la
légitimité des renouvelables. Elle s’est en quelque sorte vendue
d’elle-même, surtout dans les pays où deux choses se produisaient. La
première est la sécularisation dans les sociétés qui amène les gens à
chercher une alternative à Dieu et à la trouver dans la nature.
Deuxièmement, le changement climatique devient le plus grand problème
environnemental et l’un des plus grands problèmes dans le monde depuis
la fin de la guerre froide. La gauche en particulier a besoin
d’apocalypse, et elle en a besoin en partie parce qu’elle est
sécularisée, ou laïque, bref parce qu’elle ne croit pas en une religion
traditionnelle. Les « laïques » veulent avoir une vie qui ait un sens, ils
veulent croire que l’action collective compte, ils ont donc besoin
d’une vision apocalyptique et d’une utopie. Le communisme et le marxisme
fournissaient les deux éléments. L’apocalypse, c’était la révolution.
Et puis, après avoir été discrédité, l’idéologie de gauche est passée du
communisme à l’abolition des armes nucléaires, parce que la guerre
nucléaire devenait l’apocalypse que cherche la gauche. Après la fin de
la guerre froide, la gauche a dû trouver une nouvelle apocalypse et elle
a fini par trouver le changement climatique. Le changement climatique,
qui est un problème de 300 ans, et non de 30 ou de 12 ans, est devenu ce
que la gauche décrit comme un problème millénaire, une sorte de fin
apocalyptique du monde prévue pour dans quelques années. Les énergies
renouvelables ont fourni la vision utopique pour résoudre cette peur. Le
mot apocalypse vient du mot grec qui signifie « découvrir » ou « révéler ».
Ce que vous révélez avec une apocalypse, c’est un nouveau monde. Mais
le nouveau monde n’est pas un monde communiste comme on l’imaginait,
c’est un monde de durabilité, d’énergies renouvelables, de décroissance,
d’harmonie avec la nature. Tels étaient les moteurs psychologiques et
idéologiques sous-jacents du développement des énergies renouvelables.
En ce qui concerne les problèmes environnementaux, la
désinformation se répand et les réponses de la science sont en quelque
sorte négligées. Diriez-vous que c’est le principal problème ? Comment
pouvons-nous le résoudre ?
Une partie du problème réside dans le fait que nombre des plus
importants défenseurs religieux ou idéologiques des renouvelables ont
été et sont des scientifiques. Dans de nombreux pays, vous voyez que les
climatologues sont en fait des leaders religieux qui prônent les
énergies renouvelables (le GIEC préconise les énergies renouvelables).
Ces scientifiques défendaient les énergies renouvelables auprès de la
gauche bien avant d’être préoccupés par le changement climatique, parce
qu’ils les considéraient comme une alternative à l’énergie nucléaire.
Les énergies renouvelables sont devenues populaires dans les années 70
comme alternative à l’énergie nucléaire. Ce n’est que dans les années
1990 et au début des années 2000 qu’elles sont devenues populaires comme
alternative aux combustibles fossiles. La science n’a pas réussi à
contrer la religion des énergies renouvelables. Ce qui s’oppose à la
religion des énergies renouvelables, ce ne sont que les mauvaises
technologies et la mauvaise physique qui ont amené l’électricité à être
plus chère sans réduire les émissions de carbone.
Pourquoi les scientifiques ont-ils défendu cette utopie ?
En fait, c’est logique, car les scientifiques sont les personnes les
plus « laïques » de la société. Le désir de croire en une alternative de
puissance supérieure était très fort dans la communauté scientifique.
Cela remonte à la création de la bombe nucléaire. En 1945, lorsque les
États-Unis ont testé la première arme nucléaire, le scientifique qui a
inventé la bombe, Robert Oppenheimer a récité un passage de la Bhagavad
Gita et vous voyez en lui un effort pour trouver un cadre religieux
alternatif pour aider l’humanité à faire face à cette menace
apocalyptique des armes nucléaires. Il n’en a pas fourni, mais la
nouvelle gauche a créé le nouveau Dieu de la nature à partir des années
60.
Comment est-ce que cette utopie va évoluer selon vous ?
Ce qui est intéressant, c’est ce qui se passe avec la montée du
nationalisme. Le nationalisme est une religion différente, c’est la
religion de l’État-nation. Parfois, elle est aussi mariée à une religion
traditionnelle, en particulier aux États-Unis. Avec les nationalistes,
vous constatez un soutien beaucoup plus fort pour l’énergie nucléaire et
un soutien beaucoup plus faible pour les énergies renouvelables. Il y a
ici une grande question pour la France. Les États-Unis possèdent plus
de réacteurs nucléaires que la France, mais la France tire une plus
grande part de son électricité du nucléaire et possède de nombreux
avantages par rapport aux États-Unis en matière nucléaire. Vous avez une
seule société centralisée, EDF, et aussi Framatome. Et
fondamentalement, ces deux sociétés contrôlées par l’État sont capables
de construire des centrales nucléaires à l’étranger, de les construire
chez elles, et peuvent faire contrepoids à la Russie et à la Chine,
comme les États-Unis ne l’ont jamais fait et comme ils ne pourraient
jamais être capables de le faire. Il a été très intéressant de voir
Macron, d’une part, se retrouver entre deux factions, l’une étant la
gauche « religieuse renouvelable verte » et le centre-gauche pro-nucléaire
(dans toute l’Europe, le centre-gauche traditionnel et le centre-droit
ont été remplacés par des nationalistes à droite et des verts à gauche),
et d’autre part, avoir des problèmes avec les Gilets Jaunes qui a été
un mouvement religieux anti-vert et anti-renouvelables nationaliste. Je
pense qu’il serait très favorable au maintien de centrales nucléaires à
bas coût en France et même à leur extension. La France devient donc très
intéressante. En Allemagne, on voit ce qui va se passer. La question en
Allemagne est la suivante : alors que la crise des énergies
renouvelables s’aggrave pour l’Allemagne, les Allemands envisagent-ils
même de retarder la fermeture des centrales nucléaires ? Si les énergies
renouvelables diminuent en Allemagne, le pouvoir des lobbies des
énergies renouvelables sera affaibli en France. Donc quoi qu’il en soit,
si Macron ou Le Pen sont élus en 2022, la France finira par faire moins
d’énergies renouvelables et aura un soutien politique plus fort pour le
nucléaire.
Propos recueillis par Augustin Doutreluingne.
Les commentaires de cet article sont à lire ci-après
C’est ainsi que s’est exprimé devant les médias Yannick Lagrenaudie, maire de Saint-Aulaye-Puymangou, lorsque le préfet de la Dordogne a choisi d’autoriser sur sa commune l’exploitation d’un projet éolien très fortement contesté depuis des années par les élus, la population et de très nombreux acteurs locaux.
En Nouvelle Aquitaine, dans une région peu propice à l’éolien et où l’industrie du tourisme est primordiale, on assiste à une marche forcée pour imposer ce type d’énergie alors qu’il existe des solutions alternatives bien acceptées.
Venez nombreux manifester au centre géographique de la Nouvelle Aquitaine le samedi 24 août 2019 à 10 heures 30.
Rendez-vous à la bastide de Saint-Aulaye (24410), place de la Concorde (parkings du gymnase et de la salle des fêtes, GPS : 15 rue du Dr Rousseau). Restauration possible sur place après la manifestation.
Au moment où Elisabeth Borne prend ses fonctions de ministre de la Transition écologique, nous appelons tous nos adhérents, sympathisants et soutiens à montrer leur détermination lors de cet évènement régional.
Michel Broncard, vice-président de la FED, interviendra au nom de tous les départements de la région.
Je retransmets ici un mail de Thierry Bonne d’Asso 3D
Cliquez sur le lien pour avoir accès aux informations
Bonne lecture
Cet article corrige le précédent où l’on avait cru comprendre que le Préfet avait autorisé le projet…ce qui est faux (voir à ce propos le reportage du 19/20 de France3 Périgords).
Projet éolien de Puymangou-Parcoul (24) dans la forêt de la Double : prises illégales d’intérêt et opposition des communes
Un message de Thierry Bonne d’Asso 3D. A lire attentivement…
Attention si des éoliennes entrent en Dordogne…
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Bonjour,
Le préfet de la Dordogne a décidé d’accorder les deux dernières autorisations nécessaires au projet éolien des Grands Clos (pour rappel, quatre éoliennes sur la commune de Saint-Aulaye-Puymangou et une sur la commune de Parcoul-Chenaud).
Selon la procédure, il a saisi la commission départementale de la nature des paysages et des sites (CDNPS), qui s’est réunie le 27 juin 2019, pour un avis consultatif sur un projet d’arrêté préfectoral qui AUTORISE l’exploitation et
annonce que la dérogation à l’interdiction de détruire des espèces
protégées va être accordée. La commission s’est prononcée par 4 voix
pour le projet (dont 3 de représentants de l’Etat), 4 voix contre
et 2 abstentions ; la voix du président (le secrétaire général de la
préfecture) étant prépondérante, l’avis est réputé favorable.
Ces autorisations étaient en attente depuis 2016, ce qui montre la difficulté à approuver ce projet si controversé.
En effet les raisons justifiant un refus ne manquent pas :
le projet est situé en forêt ; avec une biodiversité très riche ;
dans une zone très sensible aux incendies ; avec des éoliennes de 182
mètres de haut en bout de pale, la première habitation n’étant qu’à 630
mètres ; les éoliennes sont entourées d’une vingtaine d’habitations à
moins de 1000 mètres ; le projet est situé sur un point haut visible de
la vallée de la Dronne, du château de Chalais et d’Aubeterre sur Dronne ;
la majorité des conseillers municipaux dans les 6 kilomètres s’est
opposée au projet ; 28 conseils municipaux de la forêt de la Double ou
de ses abords se sont opposés à tout projet éolien dans la forêt de la
Double ; l’enquête publique a donné lieu à une forte mobilisation avec
94% d’opposants ; des associations qui comptent en Dordogne ont
pris position contre ce projet : la SEPANSO (France
Nature Environnement), la Fédération départementale des chasseurs de la
Dordogne, l’association des chasseurs d’oiseaux migrateurs de la
Dordogne (ACOM24), les Vieilles Maisons Françaises, Sites et Monuments,
le Syndicat de l’hôtellerie de plein air, Gîtes de France, Sites en
Périgord.
Ajoutons que le Conseil
départemental, dans une motion du 13 janvier 2017 réaffirme à
l’unanimité « son soutien à la mise en œuvre de solutions énergétiques
alternatives aux énergies fossiles, sous la condition expresse qu’elles
respectent les paysages et le patrimoine naturel et architectural, et
sous la condition qu’elles recueillent l’assentiment des élus et de la
population des bassins de vie concernés. »
Il
n’y a pas à ce jour d’éolienne en Dordogne, ni en ex Aquitaine, la
raison principale étant la faiblesse du vent et l’existence d’énergies
renouvelables alternatives qui recueillent l’assentiment de la
population. Ainsi, le projet photovoltaïque de Saint-Aulaye-Puymangou,
d’une puissance de 10,7 MW, approuvé par la préfecture en novembre 2018,
n’a fait l’objet d’aucune opposition.
Par
ailleurs, les éléments constitutifs de prises illégales d’intérêt dans
le projet des grands Clos sont établis et une information judiciaire est
en cours depuis le 7 février 2019.
Allons-nous
nous laisser imposer, contre l’avis des élus et de la population, des
projets dommageables à l’environnement et au tourisme alors que leurs
emplacements sont mal adaptés et que d’autres solutions existent ?
Le total déni de l’opinion majoritaire est inacceptable.
Depuis 5 ans, nous nous sommes opposés sans relâche à ce projet. Notre opposition doit se mobiliser pour ne pas laisser la Double être défigurée par ces projets industriels ! Nous faisons appel à toutes vos énergies pour mener une campagne vigoureuse contre cette décision. Transmettez rapidement vos idées à l’association (defense.dronne.double@gmail.com) qui réunit son bureau le mardi 2 juillet.
L’ensemble de la région est concerné par l’invasion des projets éoliens. Il est urgent d’agir. Merci de diffuser cette information au maximum !
Cordialement,Thierry Bonne 06 28 22 54 52 Asso3D – Défense du val de Dronne et de la Double defense.dronne.double@gmail.com www.Asso3D.fr https://www.facebook.com/Asso3D
Vous pouvez adresser vos observations avant le mardi 18 juin à 18h en allant sur le site internet du « Grand Périgueux » (voir adresse en vert clair ci-dessous).
Bonjour,
Le collectif FORCES PÉRIGORD vous sollicite pour que vous interveniez dans la consultation du public sur le PCAET (Plan Climat Air Energie Territorial) du Grand Périgueux avant le 18 juin 2019 à 18 heures. Intervenez :
– Soit par courrier en envoyant vos observations et propositions à : Monsieur le Président de la Communauté d’agglomération du Grand Périgueux – 1 boulevard Lakanal – BP 70171 – 24019 Périgueux cedex. Pour vous aider à réagir, voici ce qui concerne l’éolien dans ce projet de PCAET non encore approuvé. Il ne faut donc pas laisser passer cette occasion de vous exprimer.
– 3 sites à Sorges-Ligueux-en-Périgord (26 éoliennes)
– 1 site à Savignac-les-Eglises (9 éoliennes)
– 1 site à Mensignac, La Chapelle-Gonaguet et Annesse-et-Beaulieu (15 éoliennes)
– 1 site à Saint-Pierre-de-Chignac et Eyliac (5 éoliennes)
– 3 sites à Vergt (24 éoliennes)
– 2 sites à Salon et Saint-Michel-de-Villadeix (20 éoliennes)
– 2 sites à Saint-Geyrac (13 éoliennes)
– 1 site à Cendrieux (7 éoliennes
– 1 site à Veyrines-de-Vergt (5 éoliennes)
Extrait
du document : « Les sites ne sont pas tous regroupés sur les mêmes zones
du territoire, la situation est donc plutôt favorable à l’aboutissement
de certains projets, mais il a été considéré que sur les 18
sites identifiés, environ un tiers pourrait être équipé, soit 6 sites.
Le nombre d’éoliennes par site est plutôt dans une estimation basse : 4
parcs potentiels identifiés pourraient héberger plus de 10 éoliennes. Ceci
aboutit à une hypothèse de potentiel mobilisable de 6 sites pour 42
éoliennes de 2,3 MW chacune soit avec un taux de charge de 21% un
potentiel mobilisable de 96 MW installés soit 197 GWh. »
2. Le Rapport plan d’action 2019-2024 mentionne :- p. 24, mobilier urbain : éoliennes nouvelles génération, – p. 89, autre impact environnemental : préserver le voisinage des nuisances pour ce qui concerne l’éolien.
La
carte présentée est donc ambigüe : elle fait figurer 124 éoliennes bien
que son commentaire n’en retienne que 42 et que le plan d’action n’en
mentionne aucune. Les promoteurs de ce type d’énergie, dont les
développeurs et les élus en quête de revenus fiscaux, auront beau jeu de
présenter cette carte dans l’avenir sans faire mention du commentaire
ou du plan d’action. Ce pourrait donc être une porte ouverte pour
développer le grand éolien en Dordogne.
Des idées pour intervenir dans la consultation :– Demander le maintien à zéro éolienne dans le plan d’action et réaffirmer l’inadéquation entre Dordogne et grand éolien.-
Demander un minimum de 1000 mètres entre les machines et les
habitations pour faire une étude du potentiel qui tienne compte de la
taille envisagée des machines, qui a doublée depuis l’instauration du
minimum de 500 mètres.- Demander la réévaluation de la carte (figure 4) du document Rapport d’évaluation des potentiels et d’élaboration de la stratégie avec une distance minimale de 1000 mètres.
Cordialement FORCES PERIGORD, Collectif de 7 associations de Dordogne, 2000 membresforces_perigord@laposte.net
CEP – Citoyenneté Environnement Périgord ; Asso3D – Défense du val de Dronne et de la Double ; VC24 – Vents Contraires 24 ; VIAPL – Vivre Informer Agir en Périgord Limousin ;HVN – Haute Vallée de la Nizonne ; PHPN – Protégeons le Haut Périgord Noir ; VCSG – Vents Contraires à Saint-Geyrac
NOTES COMPLEMENTAIRES 1. Les éoliennes ne sont pas adaptées en DordogneOn note en Dordogne une forte majorité de la société civile extrêmement réservée sur le développement de l’éolien industriel dans le département. Ceci s’explique aisément par les motifs qui suivent :- Les vents, trop faibles, imposent des éoliennes de grande hauteur de l’ordre de 200 mètres de haut.- L’habitat étant très dispersé, les distances aux habitations sont trop faibles pour éviter l’écrasement visuel et les nuisances sonores. Le minimum de 500 mètres est insuffisant eu égard à la taille des éoliennes.- Nos paysages sont un atout pour le tourisme, principale activité économique du Périgord.- La biodiversité est très riche et nous sommes traversés par un important couloir migratoire.- D’autres énergies renouvelables sont mieux adaptées au contexte local et sont acceptées par la population. 2. L’opposition à l’éolien industriel en Dordogne est majoritaire parmi les habitants, les élus et les acteurs économiques et culturels :– Le collectif FORCES PERIGORD regroupe 7 associations de 2000 membres et une manifestation a réuni 500 personnes à Nontron le 25 mars 2017. – Les personnalités politiques du département se sont engagées : le sénateur Bernard Cazeau, le conseil départemental à l’unanimité le 13 janvier 2017 sous la présidence de Germinal Peiro, le député Jean-Pierre Cubertafon. – Les associations et groupements qui comptent en Dordogne ont pris clairement position : le syndicat de l’Hôtellerie de plein air (SDHPA Dordogne), les Gîtes de France Dordogne, la Fédération Départementale des Chasseurs de la Dordogne, les chasseurs d’oiseaux migrateurs (ACOM24), la SEPANSO Dordogne (France Nature Environnement), les associations de défense du patrimoine bâti et des paysages (VMF, SPPEF), Sites en Périgord (sites touristiques les plus visités, 5 millions de visiteurs par an). – Pour tous les projets éoliens qui ont été tentés en Dordogne, une quinzaine, des tensions ont été rapidement perceptibles. En revanche, des projets d’énergies renouvelables bien conçus ne soulèvent aucune opposition, par exemple la centrale photovoltaïque de Faux ou celle de Saint-Aulaye-Puymangou.
Un article … de plus… (Contrepoints du 25-05-2019) sur cette arnaque aux éoliennes et au photovoltaïque !…
Bonne lecture.
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Sortez la tête du sable moelleux de l’écologiquement correct. Les beaux discours sur les énergies éoliennes et photovoltaïques ne sont que du vent !
Par Michel Gay.
Des affairistes liés à des groupes anti-nucléaires dogmatiques et
autres altermondialistes décroissants ont fait rêver nos élus avec du
soleil et du vent pour produire de l’électricité « locale et gratuite »
au nom d’une radieuse idéologie « verte ».
Cela a été d’autant plus facile que ces élus, issus majoritairement
d’une formation littéraire, sont sensibles à un discours simpliste
d’autonomie énergétique. C’est tellement plus simple à faire passer
auprès de leurs électeurs prêts à croire, eux aussi, aux contes de fées.
Du rêve gratuit…
Bercé par des présentations idylliques et flatteuses, le gouvernement soutient toujours financièrement
(avec l’argent des contribuables et des consommateurs) le développement
des éoliennes et des panneaux photovoltaïques. Le Premier ministre
l’assure encore le 21 mai 2019 à l’Assemblée nationale : « Si nous
voulons développer ces énergies renouvelables, nous devons les financer
et ça passe en effet par un prélèvement sur le prix de l’électricité ». C’est un engagement « forcément » bon pour la planète et nos enfants, et les Français paieront… pour rien !
Dans ce contexte, et sans le prévoir, ces élus et le gouvernement ont favorisé le gaz dont un gazoduc en provenance de Russie passe par l’Allemagne.
Et, contrairement aux Allemands
qui utilisent abondamment leur charbon, la France n’a pas de ressources
énergétiques dans son sous-sol. L’Allemagne se donne une bonne
conscience écologique (ruineuse) avec ses éoliennes et ses panneaux photovoltaïques, mais elle reconstruit des centrales au charbon qu’elle extrait d’immenses mines à ciel ouvert pour la vraie production d’électricité.
L’alimentation en énergie d’un pays (carburants, électricité,
chauffage…) est un vaste sujet parfois difficile à comprendre. Les élus
préfèrent donc se laisser berner (volontairement ?) par des activistes
et des militants de la cause verte par démagogie pour caresser leurs
électeurs dans le sens du poil plutôt que de faire preuve de pédagogie…
Le courage politique fait souvent défaut pour défendre un intérêt
général lointain.
Les élus et l’ADEME répètent inlassablement, à tort, que l’Europe a besoin d’un « mix énergétique« , encore appelé « bouquet énergétique« , composé notamment d’éoliennes et de panneaux photovoltaïques.
Et s’il s’agit de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier, encore faut-il ne pas mettre des œufs pourris dans les autres paniers car ils ne seront d’aucun secours en cas de famine…
Une aberration écologique, économique et technique
L’importation et la subvention d’éoliennes, et surtout de panneaux
photovoltaïques, vont coûter des dizaines de milliards d’euros pendant
vingt ans… pour rien.
N’est-ce pas la véritable noblesse de l’élu de ne pas céder à des
effets de mode et de savoir discerner dans le long terme ce qui est bon
pour la France ?
Or, malheureusement, certains se comportent davantage en représentant
de lobbies locaux qu’en défenseurs de l’intérêt général des Français.
Ah, bien sûr, il faut se faire réélire… Et la place paraît bonne !
Attention à la danse macabre !
Mesdames et messieurs les élus de tous bords, ouvrez les yeux sur les difficultés techniques et économiques
que l’Allemagne rencontre avec ses éoliennes, ses panneaux
photovoltaïques et son réseau électrique ! Prenez le temps de lire et de
comprendre les arguments techniques qui sont à votre disposition, même
si le chant des sirènes de Greenpeace semble plus attirant et tellement
plus facile à écouter.
Arrêtez le délire financier et technique des énergies renouvelables
(hors hydroélectricité) dans lequel vous avez engagé la France et même
l’Europe.
Sortez la tête du sable moelleux de l’écologiquement correct. Les
beaux discours sur les énergies éoliennes et photovoltaïques ne sont que
du vent et un phare éblouissant qui vous empêchent de voir les leurres
qui conduisent l’Europe de l’énergie dans le caniveau.
En continuant dans la voie tracée par la loi de transition énergétique pour la croissance verte (LTECV), la France se retrouvera dans la nécessité de reconstruire des centrales à gaz pour éviter des coupures de courant.