ÉCOLO-BUSINESS QUAND TU NOUS TIENS !!!…

Un article venant de « Boulevard Voltaire » du 20-11-2018.

Bonne lecture.

Les taxes sur l’essence financent les méga-profits des consortiums éoliens !

L’actuelle révolte des gilets jaunes est le révélateur du fossé qui s’agrandit entre la France périphérique et celle des beaux quartiers « écolo-bobo » de Paris et de la région parisienne.

Elle met aussi en relief l’énorme scandale du racket que le gouvernement met en œuvre en prenant toujours plus d’argent au peuple de France pour alimenter les énormes bénéfices des entreprises qui profitent des subventions de l’État dans le cadre de la transition énergétique.

Ce n’est pas un hasard si c’est François de Rugy qui a été chargé de répondre au mouvement des gilets jaunes par un méprisant « en matière de fiscalité écologique, nous poursuivrons la trajectoire prévue ».

L’écolo-business est au cœur de cette crise fiscale et politique.

Car derrière cette pseudo-transition énergétique, le gouvernement cache un énorme détournement de fonds prélevés sur les Français et redistribués aux différents consortiums industriels éoliens qui touchent une manne financière gigantesque au travers d’un tarif de rachat de l’électricité bien supérieur au tarif brut habituel de l’ordre de 55 euros le mégawattheure.

En effet, la France achète au travers d’EDF l’électricité éolienne au prix de 80 euros le mégawattheure pour l’éolien sur terre et 170 euros le mégawattheure (raccordement compris) pour les six seules centrales en mer.

La différence entre le prix habituel et les prix subventionnés mentionnés ci-dessus se monte à un total de 150 milliards d’euros rien que pour les projets déjà engagés pour les vingt ans à venir (sources : délibération Commission de régulation de l’énergie de juillet 2018 et rapport de la Cour des compte d’avril 2018).

Ce coût de 150 milliards d’euros est entièrement à la charge des consommateurs et des contribuables, sachant que l’État a, en plus, déjà une dette à l’égard d’EDF de neuf milliards d’euros à ce titre.

Or, la Commission de régulation de l’énergie nous dévoile, en juillet 2018, que c’est par la TICPE (la fameuse taxe sur l’essence qui augmente) que seront financés les tarifs subventionnés des promoteurs éoliens pour payer la dette que l’État a à l’égard d’EDF, mais également les 150 milliards d’euros de subventions déjà engagées. Sans compter que l’État veut multiplier par trois les éoliennes en France…

En bref, l’augmentation de la fameuse taxe sur l’essence TICPE payée par les citoyens sert à financer le surcoût du rachat de l’éolien au profit exclusif des actionnaires des consortiums industriels éoliens… qui sont, pour certains, sous contrôle chinois.

Les Français, en allant s’approvisionner en essence, contribuent donc à l’augmentation exponentielle des bénéfices déjà considérables des sociétés de production d’électricité d’origine éolienne avec la complicité active du gouvernement qui participe de ce véritable racket.

Dans cette mesure, si le gouvernement français ne stoppe pas sans délai cette politique éolienne débridée au travers de cette transition énergétique, nous allons assister, dans les mois qui viennent, à une explosion fiscale et à une augmentation déjà préparée de l’essence génératrices de mouvements populaires jusque-là inégalés et dont l’issue reste, à ce jour, inconnue.

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Recoupons nos sources…voici un autre article qui vient d’ « Économie matin ».

Bonne lecture.

Les bénéfices des promoteurs éoliens financés par les taxes sur l’essence !

150 milliards d?euros

Les subventions consacrées au développement de l?éolien en France
s’élèvent à 150 milliards d?euros.

 

 

Cela fait des années que nous dénonçons dans ces colonnes la corruption et les réseaux financiers occultes qui accompagnent le développement de l’éolien en France. Il y a quelques mois nous avions d’ailleurs lancé l’alerte sur l’énorme racket que constituait le tarif de rachat de l’électricité off-shore fixé par le gouvernement à 220 euros le mégawattheure puis abaissé légèrement au mois de juin à 170 euros (raccordement inclus) soit trois fois le tarif habituel fixé en moyenne à 55 euros le mégawattheure.

Les subventions consacrées au développement de l’éolien en France sont de 150 milliards d’euros

L’éolien terrestre avec un tarif de rachat de 80 euros le mégawattheure est donc subventionné à hauteur de 25 euros et l’éolien en mer à hauteur de 115 euros le mégawattheure.

En prenant les chiffres de la cour des comptes (rapport d’avril 2018) et de la CRE commission de régulation de l’énergie (délibération de juillet 2017), la somme des subventions consacrées au développement de l’éolien en France se monte à ce jour aux alentours de 150 milliards d’euros.

Cette somme intègre les engagements en cours pour les 20 prochaines années pour les centrales éoliennes terrestres existantes et les six centrales éoliennes actuellement en projet au bord du littoral français et n’intègre pas le surcoût des éoliennes en projet que le gouvernement souhaite multiplier par trois.

Ces 150 milliards d’euros sur 20 ans correspondent à l’ensemble de la production électrique éolienne attendue sur cette période multiplié  par le surcoût du tarif habituel sachant que les promoteurs éolien sont déjà très rentables lorsqu’ils bénéficient du tarif spot de 55 euros le mégawatheure.

Si bien que les 150 milliards d’euros prévus en surplus du tarif habituel viennent gonfler de manière substantiel voir hors norme les marges réalisées par les promoteurs éoliens.

L’argent des Français vient remplir les poches des actionnaires des grands groupes internationaux

En bref l’ensemble de ces subventions vient augmenter d’autant plus les bénéfices des actionnaires des consortiums industriels éoliens qui sont parfois étrangers voir chinois.

Par ce transfert financier l’argent des Français vient par l’intermédiaire de l’Etat remplir les poches des actionnaires des grands groupes internationaux. A cet égard la CGT Energie a déjà lancé récemment l’alerte dans un film récent sur cet immense racket de l’argent des Français. (https://www.youtube.com/watch?v=8SPLVEuh_SE)

Il faut cependant noter que c’est la délibération de juillet 2018 de la CRE qui vient de préciser que ces subventions sont financées par la TICPE c’est-à-dire la taxe intérieure sur les produits énergétiques. Elle y précise également que la France doit déjà à ce jour et pour les seuls engagements passés 9 milliards d’euros à EDF au titre des tarifs de rachat subventionnés de l’éolien.

Or c’est justement cette taxe (TIPCE) qui fait l’objet d’augmentation successive prévues par le gouvernement (https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/fiscalite-des-energies) dont une est prévue en janvier 2019 qui est au cœur de la contestation populaire des gilets jaunes.

Car cette taxe dite écologique sert à alimenter un fond qui finance le surplus d’achat de courant par EDF c’est-à-dire les 9 milliards qu’EDF dispose de créance vis-à-vis de l’Etat mais également les futurs 150 milliards d’euros d’engagements pour les 20 prochaines années de rachat de l’électricité au prix subventionné.

Dès-lors de manière mécanique, plus la France développera sa politique en matière d’éoliennes plus elle sera dans l’obligation d’augmenter cette taxe dite écologique accentuant d’autant plus la colère populaire à chaque augmentation.

Le pire dans cette affaire, c’est que le prélèvement financier ne sert en rien à financer de la recherche et développement dans des énergies vraiment renouvelables mais à augmenter encore et encore plus les bénéfices des industrielles éoliens.

La transition écologique que nous vendent nos gouvernants n’est qu’un leurre et ne sert qu’à remplir les poches des consortiums financiers du vent financé par l’argent des Français.

L’éolien n’est en fait qu’un immense racket et quand les Français le découvriront, ils seront très très en colère !

La révolte gronde gronde gronde…
VIAPL