PLUS ON EN MET, MOINS CA PRODUIT !…

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Malgré une légère hausse de la capacité installée, les ENR électriques ont moins produit d’électricité en 2017 qu’en 2016.
Les énergies renouvelables ont beau faire l’objet d’attentions nouvelles de la part du gouvernement d’Edouard Philippe, leur progression reste lente dans l’Hexagone. L’an passé, la capacité installée a progressé de 3,2%, indique la dernière édition du Baromètre des énergies renouvelables électriques, publiée ce mardi 9 janvier par Observ’ER et la Fédération nationale des autorités concédantes et régies (FNCCR).
En septembre 2017, la puissance cumulée des barrages hydroélectriques, des champs d’éoliennes, des fermes photovoltaïques, des centrales à biomasse et autre usine marémotrice atteignait 48.071 mégawatts (MW), contre 46.541 MW un an plus tôt.
Ces installations ont injecté 87,8 térawattheures (TWh), l’équivalent de 19,4% de l’électricité consommée entre les mois de septembre 2016 et 2017[1]. Ce n’est pas un record. Selon les statistiques de RTE, les renouvelables, tirées par les bonnes performances de l’hydraulique, ont produit 99,4 TWh en 2016. Malgré une légère progression de la capacité installée, les ENR électriques ont vu leur production chuter de 12% en un an. On a vu mieux.
Lourde facture. Selon les derniers chiffres des Douanes, le montant de la facture énergétique 2017 s’établit à 38 milliards, en hausse de 19%. La faute à la hausse des prix des hydrocarbures et à la baisse des exportations d’électricité.
Au chapitre des filières, l’éolien s’en tire bien. D’une année sur l’autre, le parc hexagonal s’est étoffé de 1.600 MW. A ce rythme, il pourrait atteindre l’objectif intermédiaire fixé par la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) à la fin de 2018 de 15.000 MW. En revanche, les 26 gigawatts (GW), fourchette haute de la PPE pour 2023, sont hors de portée. A moins de raccorder annuellement 2 GW dès cette année.
Les nuages assombrissent le paysage photovoltaïque. Avec 7,7 GWc installés, le parc tricolore n’a progressé que de 484 MWc en un an: 180 MWc de moins qu’en 2016. Sans évolution significative, les objectifs (tant intermédiaire[2] qu’à 2023[3]) fixés par la PPE sont totalement inatteignables.
L’hydraulique est dans une situation paradoxale. C’est l’une des rares sources d’énergies renouvelables électriques à avoir déjà atteint son objectif 2023: 25,8 GW. Selon certains exercices de prospective, les cours d’eau pourraient accueillir 3 GW de capacités supplémentaires.
L’éolien s’en tire bien !!!
 
Ah bon !?
 
En progression de puissance installée, certes, car concernant la production le résultat n’est pas là !!!
 
Ainsi en comparant sur les 9 premiers mois de 2016 et de 2017, avec plus de 1700 MW supplémentaires installés les éoliennes n’ont pas produit plus !!!
 
 
La puissance du parc éolien français s’établit à 12,9 GW au 30 septembre 2017. La puissance raccordée au cours des trois premiers trimestres s’élève à 1 019 MW, niveau de 23 % supérieur à celui enregistré la même période en 2016.
Le nombre de projets éolien continue de progresser, la puissance des projets en cours d’instruction s’élevant à 11,8 GW au 30 septembre 2017.
La production d’électricité éolienne s’élève à 15,5 TWh sur les trois premiers trimestres 2017 et représente près de 4,5 % de la consommation électrique française.
 
 
 
Tableau de bord : éolien – Troisième trimestre 2016
Datalab essentiel n° 60 – Novembre 2016
La puissance du parc éolien français atteint 11,2 GW fin septembre 2016.
La puissance raccordée au cours des trois premiers trimestres 2016, estimée à 804 MW, est supérieure de 18 % à celle raccordée durant la même période de l’année précédente. Le rythme de raccordement des nouvelles installations demeure soutenu au troisième trimestre 2016, après un deuxième trimestre record.
Malgré des conditions de vent défavorables pendant l’été, la production d’électricité éolienne s’élève à 15 TWh depuis le début de l’année 2016, en progression de 7 % par rapport à la même période en 2015. Elle représente ainsi 4,3 % de la consommation électrique française en moyenne depuis le début de l’année.
Quand on pense que Nicolas Hulot et Sébastien Lecornu sont en train de faciliter encore plus l’implantation des éoliennes…(voir article ci-dessous…).
 
 
 
 
VIAPL