UN APPEL À DÉBATTRE AUTREMENT…

Un message de :
Claire Lefaure
La Treille
Juillaguet
16320 Boisné la Tude
Bonjour à tous,
Peut-être avez-vous déjà reçu ce mail qui laisse penser que nous pourrions peser sur l’élaboration de la PPE (la Programmation Pluriannuelle de l’Énergie). Voici les liens pour le questionnaire et la possibilité d’interpeller Hulot en lui posant une question.
Attention, le questionnaire est très orienté et il n’est pas facile d’éviter de cautionner certains postulats.
Bonne journée

 

Débat public
Programmation pluriannuelle de l’énergie
du 19 Mars au 30 Juin 2018
CPDP PPE
LETTRE D’INFORMATION N°2  21 Mars 2018
Un appel à débattre autrement
Jacques Archimbaud
Lors de la concertation précédente sur l’énergie, la procédure avait été la suivante : l’Etat avait soumis au public un document cadré sans vraiment d’alternative, il avait organisé lui-même la mise en scène, il avait fixé les thèmes, les règles, les rythmes et les modalités de la discussion. A la fin, il avait écrit la synthèse et proposé même les conclusions. On avait pu le remercier ou le vilipender mais il était resté au centre de tout.Force est de constater que dans le domaine de l’énergie comme dans bien d’autres, la société ne fonctionne plus de cette façon : aujourd’hui, une multiplicité d’acteurs aux intérêts divers interagissent et fabriquent en alliance ou en tension, des compromis énergétiques de longue durée.

Se négocient en permanence des équilibres nouveaux entre des héritages prégnants et des évolutions de fond à des échelles nouvelles. Désormais, le consommateur habitant citoyen, même largement captif de l’offre existante, dispose d’une marge de plus en plus importante pour choisir sa propre voie.

Autrement dit, il ne suffit pas que l’Etat ou un seul des acteurs, si puissant soit-il, rédige un programme à partir de scénarios bien construits, pour que tout marche comme prévu. La transition d’un point A vers un point B se négocie entre des parties prenantes multiples. Dans un contexte de forte incertitude, les acteurs ont besoin d’un minimum de stabilité et de visibilité. Les majorités courtes, ou de circonstance, donc éphémères, ne suffisent plus à décider pour le long terme.

Voilà qui donne un sens particulier au débat assez inédit dans lequel nous entrons et qui s’organise pour la première fois, non plus sur un projet particulier mais sur un programme.

C’est une autorité indépendante des groupes de pression et des lobbies qui propose la procédure et s’en porte garante. Qui, après consultation large des uns et des autres et au-delà du document ministériel (« le document du maître d’ouvrage ») a proposé des enjeux et des champs à débattre.

Elle a défini des modalités d’expression telles que chacun se sente respecté et pris en compte. La discussion ne se mènera pas seulement entre un acteur et tous les autres. Elle est ouverte entre toutes les composantes de la société et confrontera les différents modèles énergétiques qu’elles peuvent souhaiter pour l’avenir.

Voulons-nous atteindre les objectifs globaux de réduction de notre empreinte écologique dont le climat est évidemment l’élément le plus important, mais tout autant la biodiversité et la réduction de tous les risques ? Voulons-nous réduire notre consommation énergétique en économisant l’énergie et en augmentant l’efficacité énergétique pour garder un bon niveau de confort ?

Voulons-nous remplacer les fossiles par un bouquet vraiment pluriel ou par un bouquet monocolore ? Voulons-nous dans le mix électrique que chaque source de production trouve sa place ? Dans un monde où se durcit la concurrence, pouvons-nous nous abstraire si facilement du modèle national du service public de l’énergie ?

Enfin et surtout, puisque la PPE doit être rédigée cette année, par où devons-nous commencer ? Quelles options concrètes devons-nous prendre d’ici 2023 et 2028 et quelles options ne devons-nous pas prendre, qu’il s’agisse de carburant, de chaleur, de mobilité, de bâtiment, de gaz, de nucléaire ou de renouvelables ?

L’Etat n’a pas choisi de soumettre au débat un texte de PPE clef en mains. Certains, considérant que le propos des citoyens en sera plus libre, s’en réjouiront. D’autres regretteront que le gouvernement, pris dans des débats internes au demeurant légitimes et n’ayant pas encore pris ses arbitrages, n’ait pas fourni assez d’éléments pour que l’on puisse se faire une opinion.

En tout état de cause, tout est en place pour que les confrontations d’idées soient menées de façon approfondie. Le débat qui s’ouvre ce 19 mars ne sera ni flou, ni étrange ni introuvable.

Avec votre participation, la commission réunira les conditions pour que la stratégie des principaux acteurs soit explicitée et pour que vous puissiez en juger en toute connaissance de cause.

Sur tous les sujets sans exception, elle portera aux décideurs la voix de celles et ceux qui auront pris la patience d’exprimer leur point de vue et d’écouter celui des autres

Jacques Archimbaud, Président de la Commission

LIENS UTILES
La carte des rencontres territorialesTélécharger le kit du débat qui rassemble les éléments utiles pour participer et pour organiser les initiatives locales (dossier du maître d’ouvrage, avis du CESE…)

Répondre au questionnaire du débat en quelques minutes seulement

Poser une question au ministère de la transition écologique et solidaire ou à la commission du débat

Les ateliers d’information et de controverse, filmés lors de la semaine du 26 mars et mis en ligne sur le site Internet du débat dans les jours suivants

LE DÉBAT PUBLIC PPE EXPLIQUÉ EN 2 MINUTES

Le debat explique en 2 minutes

DANS LA PRESSE
Réaction des ONG à la publication du dossier du maître d’ouvrage

Reaction des ONG

Réactions dans la presse à la publication du dossier du maître d’ouvrage
Nicolas Hulot évoque le débat public dans l’émission Les 4 vérités

4 verites : Nicolas Hulot

Contactez la commission particulière du débat public sur la PPE
CNDP – 244 boulevard Saint-Germain
75007 Paris – France
ppe@debat-cndp.fr
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