QUAND ABO WIND EST À LA FÊTE !…

Cet article est un peu long j’en conviens, mais il est important de bien comprendre le fil de l’histoire et jusqu’où les promoteurs éoliens (ici Abo Wind, mais ils se ressemblent tous) sont prêts à aller (discours, vocabulaire utilisé, arguments commerciaux, évènementiel, etc.) pour gagner de l’argent…

 

1)- L’histoire commence lorsque la société AboWind décide de célébrer les « 10 ans de l’éolien en Charente » et invite nombre d’élus  le samedi 20 octobre à partir de 10h sur le parc éolien de Salles de Villefagnan, au pied des éoliennes.

 

2)- Le samedi 20 octobre au matin, les associations de Charente qui se battent contre l’implantation des éoliennes industrielles dans leurs communes ont organisé une action destinée « à stigmatiser la Fête des 10 ans d’éolien en Charente ».

Voici leur communiqué de presse, qui résume ce qui s’est passé :

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COMMUNIQUÉ de PRESSE
 
Ce samedi 20 octobre au matin, Défense du Patrimoine Rural 16 a organisé une action destinée à stigmatiser la « Fête des 10 ans d’éolien en Charente/Abo Wind. ».
Plus de 60 citoyens se sont d’abord retrouvés à 11 h sur le parking de la gare de Ruffec, à peu de distance des tivolis éoliens de Salles-de-Villefagnan, où Abo comptait sereinement régaler. Les défenseurs du Patrimoine Rural, arborant des T-shirts exprimant leur sentiment personnel face à l’occupation éolienne (voir photo), ont alors démocratiquement réglé les détails de l’opération, dont les plan et orientations avaient été arrêtés par les associations délégués de DDPR16 : Rapasse (Saint-Laurent-de-Céris), ECC (Alloue/Pleuville), CLE (Nieuil/Chasseneuil), Sonnette d’Alarme (Valence/ Cellefrouin/ St-Angeau) , BriseVent (Saulgond/Lesterps), Coupe-Vent à Saint-Claud. L’ambiance entre les ami-e-s, totalement investis du sens de leur mission, était à la concentration et à l’unité.
Ceci fait, le cortège des voitures s’est dirigé vers le lieu de la réception honnie.
L’arrivée à midi moins le quart, au pied des machines, de la délégation jette le trouble parmi le personnel de l’affairiste. Effet de surprise total ! Dans un mouvement quasi-parfait, les « témoins » ôtent leur dessus, révélant ainsi leurs expressifs, voire artistiques T-shirts !
Les responsables de DDPR16, Sonja Gurt, Jacques Thiaudière et Serge Gauthier négocient immédiatement avec ceux de l’affairiste, P. Bessière et C. Robin : l’action est pacifique, les 60 citoyens veulent témoigner auprès des élus, du grand public, de l’éolien, du sentiment de scandale ressenti face à la fête affairiste.
Une prise de parole de quelques minutes est demandée, à la suite de laquelle la délégation se retirera. Marché conclu.
C’est donc après quelques accords de musique et dans les effluves d’une pa(le)ella en préparation que le délégué à la prise de parole, S. Gauthier, a pu exprimer les sentiments du groupe : « La Défense du Patrimoine Rural tient à stigmatiser l’indécence de cette réception, dont la note est réglée avec l’argent citoyen prélevé sur la CSPE de notre facture EDF, 10 milliards € déjà siphonnés à la nation ! Et pour quoi ? Pour une énergie payée le double du prix de marché, ayant priorité d’accès au réseau, devant l’hydro-électrique ! Relayé par les centrales à gaz quand il ne tourne pas, l’éolien émet le CO2 de ses remplaçantes ! Et quand le courant éolien afflue, il doit être fourni gratuitement aux partenaires européens, en payant en plus : c’est le scandale des prix négatifs ! Ainsi 1 MWh éolien peut-il coûter 232 € à EDF, contre un prix normal de 40 !
L’éolien n’est ni vert ni propre, il est sale, cher et polluant. De plus, il détruit la bio-diversité, comme en témoigne la demande de destruction de dizaines d’espèces protégées sur 5 ha, justement par Abo Wind, à Saint-Saud-Lacoussière (24). Ce n’est surtout pas l’éolien intermittent qui peut régler le problème du nucléaire.
Les éoliens, conclut l’orateur, ne sont pas de vrais industriels, mais des représentants de la pire caste de capitalistes avides de profit rapide, les affairistes. Et d’appeler les citoyens, les élus, à se détacher d’eux ! »
Paroles applaudies par l’assistance, tandis que grimaçait le DG d’Abo .
Après s’être félicités du succès de l’opération, amorcé par la Lettre Ouverte aux Elu-e-s, les Défenseurs du Patrimoine Rural se sont rassemblés pour l’immortaliser par une photo de groupe, avant de se séparer.
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3)- En cliquant sur le lien ci-dessous, vous pourrez lire à présent l’article qui a été rédigé par Amandine COGNARD, journaliste de la Charente Libre, pour résumer cet évènement. Allez vite le lire, vous allez voir, c’est é-di-fiant !!!

Le parc éolien fête ses 10 ans CL

 

4)-Devant le manque totale d’objectivité de cet article (c’est le moins que l’on puisse dire !…), Sonja GURT, au nom de DDPR16, a réagi de la façon suivante :

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Chers ami(es)
Nous étions nombreux à la fête d’Abowind samedi le 20 octobre et un grand merci à tous qui étaient présents!
Ci-dessous vous recevez le communique de presse qui était envoyé hier à la Charente Libre avec la photo que vous trouvez dans l’article ci-joint. Si vous regardez « notre » photo et celle d’Abowind on voit bien qu’il y a des mensonges! Nous étions une soixantaine de personnes – plus de personnes que les invités qui étaient présents entre 12 et 14 h! Si on regarde la photo d’Abowind dans la Charente Libre on a bien des doutes qu’il y avait 150 personnes sauf qu’ils ont compté les défenseurs du patrimoine rural et de l’environnement.
Il faut que chacun des participants envoie un courrier ou un mèl à
Rédacteur en chefArmel Le Ny
Email : a.leny@charentelibre.fr
Pouvons-nous une autre fois compter sur vous?
Mille mercis d’avance
Sonja
au nom de DDPR16
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5)- Et voici le courriel que Josette BOULANOUAR a envoyé à Amandine COGNARD :
De : Josette Boulanouar <jboulanouar@orange.fr>
Envoyé : mardi 23 octobre 2018 21:12
À : a.cognard@charentelibre.fr
Objet : Le métier de journaliste

Bonsoir madame,

Si vous aviez été sur place, au parc éolien d’Abowind de Salles de
Villefagnan samedi 20 octobre, lors de la présence, des défenseurs du
patrimoine rural, de la biodiversité, de la santé et de la tranquillité
des riverains des éoliennes et si vous aviez fait votre travail de
journaliste, au lieu de vous faire la porte parole du gérant d’Abowind
France vous sauriez que nous n’étions, ni une « poignée », ni « une
trentaine »…

Si vous aviez été sur place et si vous aviez fait votre travail de
journaliste, au lieu de vous faire la porte parole du gérant d’Abowind
France, vous sauriez que, contrairement à ce que prétend ce monsieur, il
n’a pas été insulté. Notre intervention s’est passée dans le calme et la
courtoisie et nous avons été reçu par l’équipe du gérant de manière
courtoise. Du caractère complètement pacifique et courtois de notre
intervention, les gendarmes qui étaient présents pourraient témoigner,
vous devriez les interviewer!

Le gérant d’Abowind a donné le micro à l’un des participants pour que
nous puissions expliciter devant les  invités présents nos doléances à
l’égard de l’éolien  terrestre, tel qu’il est encouragé par des mesures
outrageusement avantageuses de la part des pouvoirs publics. En tant que
journaliste vous n’ignorez forcément pas la désapprobation exprimée par
la Cour des Comptes et la commission de Bruxelles sur ce point.

A l’occasion de la présentation de notre position notre porte-parole a
qualifié Abowind d’entreprise « affairiste », est-ce ce que le gérant
d’Abowind appelle une insulte? « Affairiste »est un terme  qui caractérise
l’aptitude à tirer profit d’une situation politique et à profiter d’un
effet d’aubaine, ce qui convient parfaitement à cette entreprise comme à
d’autres, dont on ne peut pas s’étonner qu’elle recherche un maximum de
profit. Le gérant d’Abowind  s’attendait-il à ce qu’on qualifie son
entreprise de philanthropique?

Peut-être 150 personnes sont-elles venues sur le site dans la journée,
en tout cas, quand nous l’avons quitté après 13h,  les visiteurs étaient
moins nombreux que le groupe des manifestants…Ce qui est sûr c’est que
la photo que vous avez choisie pour illustrer ce que vous appelez une
« fête » ne confirme pas le nombre que vous avancez… Et pourtant cette
manifestation avait reçu une large publicité dans la Charente Libre et
un très grand nombre d’élus avaient reçu une invitation, certains ont
exprimé par lettre leur refus de cautionner un lobbyiste affairiste. Il
semble que le nombre d’élus présents était infime…A vous lire il
semble que cette journée fut un succès, étant donné le nombre
d’invitations lancées, l’attrait supposé d’un repas et d’activités
gratuits, 150 personnes est un chiffre ridiculement bas, il y a plus de
monde dans la moindre frairie de village….

Vous écrivez que le parc de Salles de Villefagnan produit par an la
consommation de 148 000 foyers. D’où sortez vous une pareille
aberration? Vous avez probablement mal recopié le communiqué d’Abowind
ou mal compris ce qu’on vous a dit. Prenons votre chiffre: étant donné
que l’administration considère  qu’un foyer comporte 2, 3 personnes en
moyenne, vous prétendez donc que les 9 éoliennes de Salles de
Villefagnan pourvoient aux besoins en électricité de 296 000 personnes,
soit une éolienne suffirait, selon vous, aux besoins en électricité de
près        32 000 personnes. Étant donné que nous sommes un peu plus de
67 millions de Français, il suffit de faire une règle de 3. Selon vos
dires un peu plus de 2000 éoliennes suffiraient à couvrir les besoins en
électricité de la France entière!

Nous espérons que la Charente libre publiera un rectificatif pour
informer ses lecteurs de l’ineptie qui a été imprimée dans votre
article. Ineptie qui fonctionne comme une manipulation malhonnête des
esprits non avertis.

A la lecture de votre article partial et manquant de sérieux, tout
démocrate ne peut qu’être accablé de constater que vous apportez des
encouragements à ceux, nombreux, qui ne font plus aucune confiance aux
médias , fragilisant ainsi le financement de  la presse qui doit être
dans un État de droit un contre-pouvoir.
En tout cas si en effet votre article ne manifeste aucune qualité
journalistique, vous pourriez envisager sûrement avec succès de devenir
commerciale dans le domaine de l’éolien industriel.
Salutations distinguées

Josette et Kader Boulanouar
riverains du parc éolien Abowind situé sur les communes de Saint
Coutant, Ambernac et Champagne-Mouton.

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6)- Réflexions et perspectives…
Il faut arrêter de prendre les citoyens pour des imbéciles et de tout faire passer en catimini…
La colère monte monte monte…
Cette histoire ne va pas arranger l’image de marque d’Abo Wind …qui est déjà plus que mauvaise !…

SAVOIR ALLER CONTRE LE VENT…

Un article de Jean-Pierre Chevènement paru dans l’Opinion du 21 octobre 2018.

L’étau se resserre encore un peu plus autour des promoteurs éoliens !…

Bonne lecture.

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L’Opinion 21 octobre 2018 France

« Programmation énergétique : savoir aller contre le vent ». Par Jean-Pierre Chevènement

« Du fait de son mariage forcé avec des énergies fossiles, l’éolien est une fausse énergie renouvelable, une fausse énergie propre. »

Ancien ministre de la Recherche, de l’Industrie, de l’Enseignement supérieur, et de la Défense, Jean-Pierre Chevènement, à 79 ans, prend position.

Par Jean-Pierre Chevènement, ancien ministre

Les faits — Jean-Pierre Chevènement : « EDF prépare un plan prévoyant la fermeture d’au moins une demi-douzaine de centrales nucléaires. A-t-on vu quelque part dans le monde un pays qui manifeste une telle défiance à l’égard de ses propres capacités et au point de porter un tel coup à la crédibilité de son industrie ? »

La France avait acquis à la fin du siècle dernier une remarquable maîtrise du cycle complet de l’énergie nucléaire. L’outil industriel constitué au fil des générations était un atout majeur de notre pays dans la compétition internationale.

Sous l’effet d’orientations prises au début du quinquennat précédent, cet atout est en train d’être complètement gâché. EDF, sous la tutelle de M. de Rugy, prépare un plan dit PPE* prévoyant la fermeture d’au moins une demi-douzaine de centrales nucléaires. A-t-on vu quelque part dans le monde un pays qui manifeste une telle défiance à l’égard de ses propres capacités et au point de porter un tel coup à la crédibilité de son industrie ?

*Programmation pluriannuelle de l’énergie

Les raisons avancées – la sûreté et la lutte contre le réchauffement du climat – ne sont que des trompe-l’œil. La vraie raison est idéologique : la lutte contre le nucléaire est le noyau d’une idéologie millénariste post-Seconde guerre mondiale qui a substitué la catastrophe au progrès à l’horizon de l’Humanité. Cette idéologie va bien au-delà des Verts. Elle imprègne « l’air du temps ». Ce n’est pas par hasard qu’elle est née en Allemagne après 1945 avec Hans Jonas, l’inventeur du « principe de précaution ». C’est dans ce contexte hautement idéologique qu’il faut replacer le naufrage quasiment programmé de notre industrie nucléaire. L’Allemagne de Mme Merkel a décidé unilatéralement, en 2011, de « sortir du nucléaire », ruinant ainsi la perspective d’une politique énergétique européenne cohérente.

En Allemagne, les subventions aux « renouvelables » ont explosé, la facture d’électricité aux ménages aussi, et plus encore les émissions de gaz à effet de serre engendrées par le recours au charbon rendu nécessaire par le caractère intermittent du solaire et de l’éolien.

Procrastination. En France, par l’effet d’une procrastination très politique, il s’est écoulé trois décennies entre le lancement, en 1981, des derniers réacteurs de deuxième génération (Civaux notamment) et celui de troisième génération, l’EPR de Flamanville qui accumule des retards. Quoi d’étonnant à ce que les savoir-faire industriels français se soient perdus ? Rien de tel en Chine où l’EPR de Taishan est entré en service dans les délais prévus ! Et voilà maintenant qu’au prétexte de la solidarité européenne, la France est en train de programmer la réduction de 80 % à 50 % de notre production d’électricité nucléaire.

François Hollande a coulé dans le bronze de la loi en 2015 le rabougrissement à 50 % de la part de l’électricité d’origine nucléaire dans la consommation de la France, au mépris de l’intérêt national

En réalité, nous nous conformons aux objectifs du programme que le Parti socialiste avait adopté à la fin de 2011, lui-même consécutif à la décision de Mme Merkel de « sortir du nucléaire ». François Hollande a coulé dans le bronze de la loi en 2015 le rabougrissement à 50 % de la part de l’électricité d’origine nucléaire dans la consommation de la France, au mépris de l’intérêt national. Les erreurs de la politique énergétique allemande sont aujourd’hui patentes – elles ont amené la Commission de Bruxelles à revoir à la baisse ses objectifs de réduction de gaz à effet de serre (de 40 % à 35 % en 2030), mais nous nous obstinons par idéologie à vouloir reproduire ces erreurs et à nous y adapter par suivisme. Il suffit de prendre connaissance des investissements évoqués pour la conversion de Fessenheim – ils sont liés au démantèlement de la filière nucléaire ou à la programmation d’une centrale photovoltaïque non rentable – pour se convaincre que la fermeture d’une centrale amortie et produisant de l’électricité bon marché est une ânerie.

Le nucléaire, grâce à la faculté d’utiliser bientôt le thorium, et aux surgénérateurs qu’élaborent actuellement divers pays, restera très compétitif à l’horizon des prochains siècles, sans émettre de gaz à effet de serre

Pour montrer le caractère déraisonnable de la programmation énergétique telle qu’on nous l’annonce, je ne prendrai que l’exemple de l’énergie éolienne. On a pris l’habitude d’opposer les « énergies renouvelables » au nucléaire. C’est une fausse opposition. D’abord parce que le nucléaire, grâce à la faculté d’utiliser bientôt le thorium, et aux surgénérateurs qu’élaborent actuellement divers pays, restera très compétitif à l’horizon des prochains siècles, sans émettre de gaz à effet de serre. On peut réduire considérablement le coût des réacteurs de génération III sans préjudice pour la sûreté et en réduire la taille (jusqu’à 200 MW) selon la préconisation du MIT pour mieux s’adapter à la demande. Le terme « énergies renouvelables » rassemble des produits d’une extrême hétérogénéité.

Groupe de pression surpuissant. L’hydroélectricité est assurément une forme d’énergie sans carbone, et pilotable (c’est-à-dire qu’on peut l’appeler à tout instant). Mais en France, la quasi-totalité des sites propices sont équipés. Plus prometteur est le solaire thermique, utilisé notamment pour les chauffe-eau ; il n’est productif qu’une partie du temps (12 % seulement dans notre pays, en moyenne), mais la chaleur emmagasinée se conserve durant plusieurs jours. Aussi ce solaire thermique doit-il aujourd’hui être préféré au photovoltaïque, car à l’heure actuelle le stockage de l’électricité reste extrêmement coûteux.

Le concept d’énergies renouvelables est le manteau sous lequel se dissimule l’éolien, promu sans cesse par un groupe de pression surpuissant malgré les inconvénients qui en résultent. Non seulement parce que l’éolien est en train de détruire l’identité paysagère de notre pays, qui était faite d’harmonie et de mesure. Le préfet des Ardennes a ainsi autorisé 63 engins de 200 mètres de haut.

Plus graves encore les conséquences induites par le développement de l’éolien pour les finances publiques et pour l’environnement. Ces conséquences vont à rebours du but recherché. Cette production d’électricité d’origine éolienne permettrait de réduire celle des sources fossiles – charbon, fioul et gaz. Mais la part des fossiles, en France, est déjà tombée très bas : moins de 6 % de notre électricité, en année normale. Elle ne peut baisser davantage, en raison de l’irrégularité des énergies intermittentes. Les éoliennes, dans notre pays, ne sont utilisées qu’à raison de 2 % de l’année, en moyenne. Pour que les consommateurs soient convenablement desservis, il faut donc faire appel aux sources pilotables mais polluantes (charbon, lignite, gaz).

Dès lors, le supplément d’électricité produit par les nouvelles éoliennes ne pourrait avoir que deux destinations :

  • Une exportation à perte (en année normale, la France exporte déjà le dixième de sa production, avec une perte de l’ordre de la moitié du prix de revient d’EDF, financée par le consommateur français) ;
  • Le remplacement d’une fraction de la production nucléaire ; celle-ci étant exempte de carbone, un tel remplacement n’aurait aucune utilité pour le climat, bien au contraire.

Ce remplacement nous placerait d’ailleurs devant un second dilemme :

  • Ou bien le complément d’électricité rendu nécessaire par l’intermittence de l’éolien et photovoltaïque serait fourni par les centrales nucléaires ; cela signifierait que celles-ci devraient réduire leur production actuelle, alors que leurs installations sont amorties, et ne nécessitent, pour continuer à servir, que des investissements de sécurité supplémentaires (« grand carénage »). Le simple maintien de la production totale actuelle avec des éoliennes serait obtenu à grands frais (le développement des réseaux d’interconnexion coûte extrêmement cher) alors que nous pouvons y parvenir pour un prix relativement modique, en nous dispensant d’éoliennes supplémentaires ;
  • Ou bien, deuxième hypothèse, le complément d’électricité nécessaire serait fourni par des sources fossiles ; d’un point de vue technique, c’est la solution la plus aisée ; les Allemands l’ont mise en œuvre (charbon, lignite) ; mais du point de vue de l’environnement, c’est la pire formule.

Mariage forcé. Instruisons-nous de leurs erreurs. Il y a dans le modèle allemand des formules dont nous devrions nous inspirer (la cogestion par exemple), mais tout n’est pas à transposer mécaniquement. Ai-je besoin d’ajouter que la programmation énergétique française n’a pas à adapter notre modèle aux erreurs commises outre-Rhin et que nos amis allemands commencent eux-mêmes à mesurer ?

Du fait de son mariage forcé avec des énergies fossiles, l’éolien est une fausse énergie renouvelable, une fausse énergie propre.

Retenons notre souffle à l’annonce de la publication, dans les prochaines semaines, de la nouvelle « Programmation pluriannuelle de l’énergie ». J’ai pensé et je continue à espérer que l’élection d’un nouveau président de la République permettra de retrouver le chemin de la raison. Il n’est jamais trop tard pour revenir sur une erreur, même quand elle est portée par le vent. La mode est ce qui se démode : un vent l’apporte, un autre la remporte.

Jean-Pierre Chevènement, ancien ministre.

Une controverse difficile en perspective

Fin octobre ou début novembre, le gouvernement doit révéler sa feuille de route énergétique, la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), jusqu’en 2028. Elle devrait, au moins à court terme, préserver la place du nucléaire. Le gouvernement s’attend donc à devoir faire face à une controverse difficile. Ancien ministre de la Recherche, de l’Industrie, de l’Enseignement supérieur, et de la Défense, Jean-Pierre Chevènement, à 79 ans, prend position.

A PROPOS DU 2ème FESTIVAL DES ÉNERGIES DE DOUCHAPT.

Un message de FORCES PÉRIGORD (dont VIAPL fait partie) et 2 pièces jointes pour vous présenter le 2ème Festival des Énergies de Douchapt.

Bonne lecture…nous espérons que vous viendrez nombreux, notamment le vendredi 5 octobre, à 16h pour l’inauguration, et à 18h à l’espace N°1 pour la conférence « Quelles énergies renouvelables pour la Dordogne ? » (voir le message ci-dessous).


Bonjour,

Le Festival des Énergies renouvelle cette année, les 5 et 6 octobre au village de Beauclair à Douchapt (24350), la présentation d’énergies renouvelables adaptées aux ressources du territoire et aux attentes de ses habitants.
L’inauguration officielle aura lieu vendredi 5 octobre de 16 à 17 heures par la préfète et par Germinal Peiro, président du conseil départemental. La visite des stands par les autorités est suivie d’une période d’allocutions dans l’espace « conférences ». A noter la présence d’un stand d’Abo Wind dans le secteur « Autres énergies ». N’hésitez pas, en le visitant, à faire connaître courtoisement votre opinion. 

Vous êtes particulièrement invités à vous rendre le plus nombreux possible ce même vendredi 5 octobre à 18h à l’espace n°1, à la conférence « Quelles énergies renouvelables pour la Dordogne ? »qui abordera le thème :
Réflexions sur les énergies renouvelables les plus adaptées au Périgord en termes d’activités, d’emplois, de capacité énergétique, d’impact socio-économique,
avec la participation d’Alain de La Ville, architecte spécialisé en patrimoine et paysages et Serge Blanc ingénieur spécialisé en énergies.
Cette conférence est particulièrement représentative de notre volonté de débattre et de défendre des choix énergétiques soucieux des équilibres du territoire et de ses habitants.
Le collectif FORCES PÉRIGORD a adressé un message à Germinal Peiro à l’occasion de ce festival. Voir le communiqué joint.
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Deux pièces jointes :
1)- Le Communiqué de FORCES PÉRIGORD
2)- Le programme, les exposants et les conférences du Festival des Énergies:

ÉVOLUTION DE LA SITUATION DE L’ÉOLIEN INDUSTRIEL.

Une nouvelle lettre d’information de la FED. Un point bien intéressant sur la situation de l’éolien industriel.

Bonne lecture.

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LETTRE D’INFORMATION :  24 septembre 2018

Imprimer    

Aux membres et sympathisants  de la FED
A tous ceux qui déclarent être « favorables à l’éolien » et qui ne connaissent pas ce sujet  voici la réponse de Bernadette Karrs , administrateur et membre du bureau de la FED

Voilà ce que je vois chaque matin en ouvrant la fenêtre de ma chambre. Des machines qui tournent, font un bruit de fond et dont les feux à éclats traversent ma maison 42 fois par minutes.
Nous sommes victimes de l’éolien, et nous sommes de plus en plus nombreux dans ce cas.

Evolution de la situation de l’éolien industriel

Extraits  de la lettre  d’information de l’Association pour la Protection du Patrimoine des Gorges de l’Escaumels dans le Lot complétée par des articles récents parus notamment sur epaw.org )


Gilles Forhan: Administrateur de la FED

Depuis le départ du ministre Nicolas Hulot, les articles et déclarations se font jour pour dénoncer l’inutilité des éoliennes ou les mensonges et arnaques de ceux qui veulent promouvoir ces aérogénérateurs de grande hauteur !


France :

  •  La loi de transition énergétique prévoit de doubler le nombre d’éoliennes d’ici 2023.
    Voir la vidéo d’envoyé spécial du 20 septembre 2018 le vent de la révolte

 

  •  Le gouvernement ment aux Français, l’énergie éolienne pollue et nous coûte trop cher !
    lire la déclaration de Nicolas Dupont-Aignan et Fabien Bouglé le 21 septembre 2018
  • Le syndicat CGT Mines -Energie vient de diffuser une vidéo « Main basse sur l’énergie »
    qui explique le scandale de la vente des barrages de la France et le mécanisme de détournement de l’argent des français au profit des multinationales , des fonds financiers et notammant des industriels du vent.

    Commentaire Jean-Louis Butré:
    La vente programmée par l’Europe des barrages de la France  est en cours
    Celle-ci  sera  suivi par le découpage d’EDF et par  la  cession par filière par filière  de cette société à ses concurrents qui seront  probablement allemands, américains et  chinois .
    Les industriels des  énergies renouvelables  et surtout de l’eolien sont la clé de cette  déstructuration industrielle de notre pays  et ils s’ appuient   grâce à l’argent sur une écologie, sectaire qui est  obsédée  par des orientations ne tenant  ni compte des considérations économiques, ni environnementales,  ni  scientifiques,   ni même du simple bon sens.
    Les plans  de la filière de l’électricité  suivis par la France, ont été gravés dans le marbre par une « Transition énergétique imbécile »  sous prétexte d’obéir à des directives européennes  discutables   et en tout état de cause nuisibles pour la  France.
    En conséquence nous constatons  jour après jour la privation des communes de la France , par des promoteurs  éoliens  qui mettent sous tutelle des communes par de l’argent
    La plupart de ces machines  toutes importées d’Allemagne , du Danemark ou d’Espagne  sont mises à proximités des petits hameaux dont elles chassent les habitants.
    Elles  contribuent à  amplifier   l’exode des  villages qui se vident de leurs commences et de leurs services publics critiques  ( postes, services médicaux, commerces, gares SNCF….)

    Nous assistons à la privatisation du territoire français et maintenant de son espace maritime avec les parcs offshores au raz des côtes.

  • Dans l’Express du 20 septembre,
    Laurent Alexandre publie l’article intitulé : Arrêtons cette transition énergétique

 

  • Dans la revue parlementaire de septembre 2018,
    on peut lire l’article du député du Vaucluse, Julien Aubert :  » Les éoliennes terrestres pour une transition énergétique ratée  » …  » Nous sommes face à un paradoxe : plus il y a de résistance sociale face à l’aménagement d’éoliennes, plus le gouvernement décide d’en construire. « 
  • Pourquoi la France est vent debout
    contre les éoliennes, par Jean-Louis Butré : Au vu d’un récent sondage d’un grand quotidien national, plus de 44 000 internautes rejettent à 66 % les éoliennes comme  » bonne solution écologique « . C’est que le bon sens populaire a de bonnes raisons de ne pas croire à un discours miraculeux bien éloigné des réalités. Les éoliennes sont une solution énergétique douteuse. En 2017 d’après RTE, les 7 300 éoliennes installées ne représentent que 4,5% de la production électrique, mais environ 1,5 % seulement de l’énergie totale consommée en France, ce qui est négligeable, alors que la France a exporté 15 % de sa production….. lire la totalité de l’article

  • Éoliennes : 30 millions de tonnes de béton pour sauver la biodiversité
    par Jean-Louis Butré
    http://www.economiematin.fr/news-eoliennes-beton-artificialisation-sol-biodiversite
    a déjà été lu par 48.700 internautes ( record abolu sur économie matin…)
    mais la vérité est  encore pire,  avec les nouvelles éoliennes le socle de béton pouvant atteindre  3 mètres de hauteur le total pourrait dépasser  72 millions de tonnes !
  • Xavier Bertrand Président de la région Haut de France sur BFMTV
    http://epaw.org/echoes.php?lang=fr&article=n738
    7 projets de parcs éoliens sur 10 font l’objet d’un recours en France
    La fronde contre les installations éoliennes prend de l’ampleur en France. En cause, les nuisances visuelles, sonores, électromagnétiques, voire une dépréciation des habitations situées à proximité.
  •  Eolien et immobilier :
    Le certificat  d’un notaire de la Vienne de février 2018 qui confirme  une
    décote de 20 à 30% due aux éoliennes pour la vente d’une ferme rénovée !
  • Exemple de bail proposé par un opérateur éolien

    Publié par l’association Chateau-Guibert, Les Pineaux ,Thorigny NON aux éoliennes
    http://chateau.guibert-les.pineaux-thorigny-eoliennes-non.over-blog.com/2018/09/exemple-de-bail-propose-par-un-operateur-eolien.html

    Commentaire Jean-Louis Butré:
    C’est la mise sous tutelle progressive par des promoteurs privés de toutes les communes de la France qui acceptent des parcs éoliens.
    C’est la perte de l’indépendance des communes au profit d’intérêts privés au détriment de l’intérêt général.
    C’est une atteinte gigantesques à l’environnement

  • L’Aisne, comme beaucoup d’autres départements,
    est atteinte de prolifération éolienne. Paysages massacrés, nuisances sonores, nuisances infra son…. voir la vidéo
  • Eolienne de grande hauteur et chauves-souris :
    Dans le reportage de France 3 (édition du 13 h du mercredi 29 août 2018) au bout de 19 mn, on parle des chauves-souris et à 20 mn 07 on apprend que les chauves-souris sont menacées par les pesticides et les éoliennes  et que leur nombre a été divisé par 2 en 10 ans

Europe:

 

  • Belgique Éoliennes : arrêtez la farce.
    Dans cette lettre ouverte aux politiques, on peut lire :
    Vous voulez défendre la biodiversité mais vous installez des éoliennes qui déciment des espèces pourtant protégées en tuant des milliers d’oiseaux et de chauve-souris.
    Vous dites stop au béton dans nos campagnes mais vous installez des éoliennes qui nécessitent, pour chacune d’entre elles, un socle de 1 500 tonnes de béton armé, probablement enfoui à jamais dans nos champs.
    Vous voulez lutter contre le fléau de la pollution sonore mais vous accordez des dérogations aux parcs éoliens pour leur permettre de faire plus de bruit que n’importe quelle autre installation industrielle.

  • Suisse : Cinq ONG s’opposent aux éoliennes du Mollendruz
    Le parc éolien du Mollendruz, est le plus grand projet vaudois à ce jour et part au Tribunal cantonal.
  • Allemagne : le 21 août 2018
    Christian Lindner, président du parti politique démocrate allemand FDP, vient de faire une sortie remarquée sur les énergies renouvelables, tellement en vogue dans le Nord de l’Europe. Pour lui, en Allemagne tout particulièrement, il vaudrait mieux investir les milliards à créer et sauver des forêts entières sur la planète plutôt qu’à les dépenser dans la promotion du renouvelable. Lire sa déclaration

  • Non, le bruit des éoliennes n’est pas atténué par le sol !
    Toutes les éoliennes en Hesse en Allemagne doivent être vérifiées à cause du bruit qu’elles produisent. Voir la vidéo sous-titrée en français par Friends-Against-Wind.org
  • Les prix français de l’électricité sont de 16% à 17% moins élevés que la moyenne européenne »

    La France perd progressivement ses prix de l’électricité attractifs dus au nucléaire. La raison n’est pas une perte de compétitivité de ce dernier, mais l’augmentation des aides aux renouvelables intermittents.

    Le tableau d’Eurostat annonce que l’Allemagne est depuis le second semestre 2017 le pays de l’Union Européenne où le kWh pour les gros bataillons des ménages est le plus cher : 30,48 centimes d’euros (le double du prix français) contre 30,10 centimes au Danemark, son grand rival dans le domaine.

    Le Danemark a un avantage sur l’Allemagne : pour éviter les coupures dues aux renouvelables intermittents, l’Allemagne entretient à grand frais un parc de centrales à combustibles fossiles hypertrophié.
    Le petit Danemark voisin évite en partie ces dépenses  en utilisant les centrales classiques de ses voisins pour compenser les sautes de vent de ses éoliennes.


 

 

Cordialement

Jean-Louis Butré
Président

Fédération Environnement Durable

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contact@environnementdurable.net
tel 06 80 99 38 08

VERS LA FIN DES ENQUÊTES PUBLIQUES ?…

Lettre d’information de la FED…encore des cadeaux royaux pour les promoteurs éoliens !…

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LETTRE D’INFORMATION :  20 septembre 2018

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Bonjour
Suppression progressive des enquêtes publiques
Une nouvelle atteinte  fondamentale à la démocratie est en cours

Voici les analyses de 2 personnalités aux sensibilités très différentes, PATRICE CAHART, ancien directeur de la législation fiscale au ministère des Finances et Jacky Bonnemain écologiste porte-parole de l’ONG Robin de bois , qui donnent leur avis    concernant les nouvelles mesures que les parlementaires viennent de voter  sous le terme de « société de confiance »  .
En réalité il s’agit d’enlever aux citoyens tous les moyens qui leur permettaient de contester démocratiquement des décisions prises par le pouvoir.
La prochaine étape risque d’être la suppression des tribunaux administratifs demandée par le ministère de l’environnement et la commission de son secrétaire d’Etat Sebastien Lecornu.
Il s’agit d’une atteinte globale inadmissible à la démocratie
La Fédération Environnement Durable fera tout ce qui est juridiquement possible pour lutter contre de telles atteintes aux droits fondamentaux des citoyens
Jean-Louis Butré

Vers la fin des enquêtes publiques

Analyse de patrice Cahart

 

L’étiquette « société de confiance » a été utilisée pour retirer au public une partie de ses droits.
La loi qui porte cette étiquette a été publiée au Journal officiel du 11 août 2018. Son article 58 prévoit qu’à titre d’expérience et pour trois ans, dans des régions désignées par décret en Conseil d’Etat, les enquêtes publiques pourront être remplacées par la « participation du public ».
Cette réforme ne concerne pas seulement l’éolien, mais toutes les enquêtes publiques.

La nouvelle procédure
Cette nouvelle procédure comprend deux phases :
a/ Une « concertation préalable », publique et régie par les articles           L.121-15-1 et suivants du Code de l’environnement. Elle se situe normalement à une date à laquelle le projet n’est pas encore bouclé. Sa durée minimale est de quinze jours.
Il n’y a pas de commissaire-enquêteur, mais un « garant », qui fait la synthèse des observations recueillies, sans prendre parti. Les critiques émises par le public seront sans doute noyées dans un discours lénifiant. Le préfet et ses collaborateurs ne regarderont vraisemblablement que cette synthèse, sans se reporter aux observations elles-mêmes.
Il semble qu’aucune réponse ne sera adressée aux auteurs d’observations.
b) La « participation du public » à un projet entièrement élaboré (articles       L. 123-19 et suivants du Code de l’environnement). Sa durée est d’au moins un mois.
Les observations du public doivent être émises sur la Toile, ou à la rigueur, par la Poste. Pas de rencontres, pas de registres. Ni commissaire-enquêteur, ni garant, ni synthèse.
Les observations iront directement au préfet qui en fera ce qu’il voudra, sous le contrôle des tribunaux. Là encore, les auteurs d’observations ne recevront, semble-t-il, aucune réponse. Tout cela pour faire gagner du temps aux promoteurs.

Appréciation
Certains opposants à l’éolien considèrent que les enquêtes publiques actuelles ne servent à rien. En réalité :
+ chaque année, nous avons en ce domaine plusieurs avis défavorables de commissaires-enquêteurs, et le plus souvent les préfets les suivent, car ils ne veulent pas risquer d’être condamnés pour « erreur manifeste d’appréciation » ; parmi les cas de 2018 se trouve celui du projet éolien de Saint-Aignan (Sarthe), dont la réalisation porterait atteinte à un site majeur, celui de Ballon ;
+ les réponses que les commissaires-enquêteurs favorables aux projets éoliens font aux observations du public sont souvent maladroites ou manifestement partiales ; dans bien des cas, le commissaire approuve en bloc les réponses du promoteur sans les discuter une à une ; les opposants peuvent, alors, dans leurs mémoires aux tribunaux administratifs, montrer que le commissaire a manqué à sa mission, et ce motif d’annulation est   parfois retenu par lesdits tribunaux.
La réforme fait perdre aux opposants l’espoir d’obtenir un avis défavorable du commissaire, et, dans le cas contraire, la possibilité d’invoquer les manquements de ce commissaire. Pour les opposants à l’éolien, c’est un sérieux recul.

La généralisation probable de cette réforme « expérimentale ».
Un décret en Conseil d’Etat désignant les régions d’expérience devrait paraître prochainement. Les Pays de la Loire, région de François de Rugy, en seront probablement.
Mais il ne faut pas nourrir d’illusions en ce qui concerne les autres régions. Le recours à une « expérience » est un moyen de faire passer une réforme délicate. En effet, comment s’opposer à une expérience ? Tel avait aussi été le cas pour l’autorisation unique. Quelques mois plus tard, alors qu’on n’avait encore aucune idée des résultats de cette nouveauté expérimentale, Ségolène Royal a décidé de la généraliser. Le remplacement général des enquêtes publiques par la « participation du public » pourrait donc avoir lieu bien avant le terme de trois ans fixé par l’article 58 de la loi « société de confiance ».
En conséquence, il sera bon de noter toutes les anomalies engendrées par la nouvelle formule, de façon à pouvoir mobiliser le moment venu, avec des arguments précis, contre l’article de loi généralisant cette formule. Il ne faut pas non plus exclure un recours à la Cour européenne de justice, dont le fondement serait l’absence de réponse aux questions du public.

Analyse et communiqué de presse de l’association Robin des bois      

20 septembre 2018

Silence, on prend des risques

Robin des Bois soutient l’appel à la grève des services de l’Etat chargés d’instruire les dossiers de projets industriels et de surveiller l’exploitation des usines, des installations de gestion des déchets, des entrepôts et des élevages industriels, des centrales nucléaires, des barrages hydroélectriques et autres unités de production d’énergie.

Cet appel du 21 septembre arrive à point nommé, 17 ans après la catastrophe d’AZF.
Sous le prétexte de dynamiser l’essor économique, l’Elysée, les ministres et les parlementaires procèdent au dynamitage et au mitage de tous les organes, de toutes les compétences et de tous les boucliers normatifs et réglementaires veillant à la protection des travailleurs, des populations, de l’eau, de l’air, des sols et de la biodiversité.

Les enquêtes publiques sont sur la sellette, les avis des commissaires enquêteurs sont superflus, le Conseil Supérieur de la Prévention des Risques Technologiques est de moins en moins consulté et écouté, les CODERST (Conseil Départemental de l’Environnement et des Risques Sanitaires et Technologiques) sont contournés, les informations sur les usines à risques dites Seveso sont désormais confidentielles.
Sous la pression des collectivités, des préfets de région et des entrepreneurs, les droits à l’expérimentation et les recours aux dérogations se généralisent.

200 postes à la DGPR (Direction Générale de la Prévention des Risques) et dans les DREAL (Directions Régionales de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement) dédiés à la maîtrise des risques technologiques sont menacés.

Les unités territoriales ou départementales des DREAL pourraient être directement rattachées aux services des préfectures, coupées de leur chaîne hiérarchique qui protège l’intérêt général et soumises aux pressions locales qui protègent les intérêts particuliers.
D’autres casses sont à venir, comme la « désurtransposition » des directives européennes qui pourrait par exemple dispenser d’enquête publique la plus grande partie des usines Seveso.

Cet été, une cinquantaine d’incendies industriels ont émis des panaches toxiques en France métropolitaine. Ces feux d’artifice d’hydrocarbures, de dioxines, de soufre et de suies qui retombent sur les productions agricoles, les milieux naturels, les maisons et les jardins privés auraient pu pour la plupart être évités si les services de l’Etat avaient plus de moyens pour inspecter et mettre en demeure les exploitants d’Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE).

Au contraire de ce détricotage, la France en métropole et outre-mer a besoin d’une Autorité de la Sûreté Industrielle à l’image de ce que pourrait être l’Autorité de Sûreté Nucléaire si elle n’était pas elle-même harcelée par la pression de la filière et handicapée par des sous-effectifs chroniques.

ROBIN DES BOIS
Association de protection de l’Homme et de l’environnement
Depuis 1985 / Since 1985
tel: +33 (0)1 48 04 09 36 – fax: +33 (0)1 48 04 56 41
www.robindesbois.org
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Cordialement

Jean-Louis Butré
Président

Fédération Environnement Durable

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SCANDALE !!!…!!!… L’ÉNORME CADEAU DU GOUVERNEMENT AUX INDUSTRIELS DE L’ÉOLIEN…!!!…!!!

Un mail de « CITIZACTION ».

La goutte d’eau qui va faire déborder le vase ???…à suivre…

Si vous ne l’avez pas encore fait, merci de signer la pétition « Non aux parcs éoliens trop proches des côtes »  (le lien est en « vert clair gras » à la fin du texte)

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Madame, Monsieur,
Le gouvernement a profité de l’été pour voter en douce une mesure scandaleuse qui donne carte blanche aux industriels de l’éolien pour défigurer nos côtes.
Cette mesure – il s’agit de l’article 58 de la fameuse loi « Confiance » que je vous détaillerai dans quelques instants – est le résultat d’un intense lobbying des grandes entreprises du secteur éolien…
Elle a été votée en toute discrétion le 10 août dernier. Sans faire la une des journaux, sans déchaîner vents et marées… Tout était parfaitement orchestré pour ne surtout pas éveiller la colère et l’indignation des Français…
Pourquoi ?
Tout simplement parce que, désormais, avec cet article de loi voté sournoisement, les citoyens n’ont plus aucun moyen de s’opposer aux futurs projets éoliens près de leur littoral !
Ce n’est pas une plaisanterie : les habitants d’une région côtière ne disposent à présent – et sans le savoir – de plus aucun recours pour empêcher l’implantation de ces mâts gigantesques qui défigurent nos littoraux, affaiblissent l’activité des pêcheurs et massacrent la biodiversité…
Aidez-nous à faire éclater le scandale, en transmettant ce message à tous vos contacts, en particulier s’ils habitent près des côtes !
Si personne ne s’insurge contre cette mesure aberrante, voici les nouvelles modalités qui s’appliqueront désormais pour tout nouveau projet d’éoliennes en mer :
1ère étape : la fausse consultation
Lorsque la construction d’un champ éolien en mer est envisagée, un débat public est organisé par la Commission nationale du débat public.
Si vous pensez que ce débat donnera la parole aux citoyens, qu’ils pourront décider du nombre d’éoliennes ou même tout simplement choisir de s’opposer à ce projet… Détrompez-vous ! Les citoyens seront uniquement consultés « sur le choix de la localisation de la ou des zones potentielles d’implantations des installations envisagées » (nouvel article L. 121-8-1, du code de l’environnement créé par la loi).
Autrement dit, on fait semblant de débattre, on fait semblant de laisser voix au chapitre aux Français sur des sujets qui auront un impact colossal sur leur quotidien… mais la décision est déjà prise d’avance : l’implantation d’éoliennes en mer se fera coûte que coûte dès qu’un projet sera lancé… C’est honteux !
2ème étape : on simplifie la vie aux industriels
Désormais, c’est l’Etat qui prendra à sa charge toutes les études d’impacts préalables sur l’environnement… Ces études qui étaient jusqu’ici aux frais des industriels, seront à présent financées par les impôts des Français ! Inadmissible…
3ème étape : désigner le vainqueur et lui offrir nos océans
Une fois l’appel d’offres lancé et le lauréat désigné, l’Etat remet TOUTES les autorisations environnementales et d’occupation du domaine maritime à l’entreprise : c’est ce qu’on appelle le « permis enveloppe ».
Mais le pire dans tout ça, c’est que lorsque l’industrie détient ce permis enveloppe, elle a toutes les libertés !!! Elle peut à tout moment choisir de modifier son projet, par exemple décider d’ajouter plus d’éoliennes, modifier le lieu d’implantation ou encore la dimension des mâts…
C’est inacceptable !!!
Ce qui, jusqu’ici, permettait aux citoyens de pouvoir s’opposer et de faire annuler des projets délirants de parcs éoliens en mer, c’était justement parce que les industriels ne disposaient pas de toutes ces autorisations difficiles à avoir…
Par cette nouvelle mesure, le gouvernement a donc balayé d’un revers de main tous les garde-fous, tous les moyens de recours dont disposaient les Français qui refusaient de voir s’implanter des dizaines d’éoliennes au large des littoraux…
Un cadeau colossal pour les industriels…
… et un déni total du droit des citoyens de saisir la justice pour défendre leur cadre de vie ou leur environnement !
Pour s’opposer à cette mesure scandaleuse, il n’y a pas 36 solutions : seule une mobilisation citoyenne de plusieurs dizaines de milliers de personnes pourra exiger le retour des anciennes procédures.
Il est inacceptable de laisser nos océans entre les mains d’industriels qui ne pensent qu’à faire fructifier leur business …
Si les citoyens indignés par cette trahison honteuse des autorités publiques, qui donnent carte blanche aux industriels au détriment des riverains, des pêcheurs et des défenseurs du littoral et de la biodiversité marine – ne se font pas entendre maintenant, la voie sera libre pour les grandes firmes de l’éolien pour en demander toujours plus…
Rien ne les empêchera d’aller implanter des éoliennes jusqu’au Mont Saint Michel, ou d’exiger les mêmes passe-droits pour l’éolien terrestre…
… Et après il sera trop tard. Trop tard pour se révolter contre les milliers d’éoliennes qui saccageront nos bords de mer, nos vallées, nos champs, nos montagnes, les abords de nos villages de caractère, nos parcs naturels protégés, et tous les somptueux paysages préservés depuis des siècles que nous avons la chance de pouvoir contempler en France – et que nous avons le devoir de protéger.
Alors s’il vous plait, faites maintenant un geste symbolique fort en signant la pétition « Non aux parcs éoliens trop proches des côtes ! » et aidez-nous maintenant à rassembler un maximum de citoyens pour peser plus lourd dans la balance que les millions d’euros dépensés en lobbying des grandes firmes éoliennes : transférez ce message pour informer vos proches partout en France, et demandez-leur de signer à leur tour la pétition. C’est le seul moyen de protéger aujourd’hui nos bords de mer, la biodiversité marine, l’activité des pêcheurs, et d’éviter que demain, l’ensemble du territoire français ne subisse le même sort.
Les enjeux sont trop importants pour rester silencieux…
Merci d’avance pour votre action.
Marine de l’équipe de Citizaction

UNE MONSTRUOSITÉ DE PLUS !…Une éolienne de 220m de haut avec des pales de 107m ! ! ! …

Incroyable mais hélas…vrai !…

Ce message nous a été transmis par la FED

Participons à l’enquête publique pour dénoncer cette monstruosité !…Nous avons jusqu’au 22 septembre pour le faire !…

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La mise en place d’une éolienne géante dans le port de Cherbourg fait l’objet d’une enquête publique qui doit se terminer le 22 septembre 2018.

Les Cherbourgeois ne sont pas les seuls concernés par cette enquête car il s’agit d’un prototype destiné à être développé au niveau national et international.

Nous sommes en conséquence tous appelés à répondre à cette enquête.

 Site pour consulter le dossier d’enquête  :     www.registre-dematerialise.fr/899

 En quelques mots:

Éolienne développée par General Electric. Puissance: 12 GW. Gabarit de 220 m. Pales de 107 m. Surface balayée: 4 ha

Le radar de Maupertuis sera situé à 9 km. Il a pour rôle  entre autres de protéger le port militaire de Cherbourg et les installations atomiques de la Hague. Sa protection sera masquée par l’éolienne G.E.

Le radar du port de Cherbourg est situé à 1400m sur la digue du Homet. Le sémaphore est situé à 2700 m dans l’enceinte du port militaire.

D’après les calculs de M. Abalain, les projections de pale pourront atteindre 1250 m.

Vous trouverez ci-joint outre l’annonce de l’enquête publique, les dossiers établis par le Ministère de la Défense et par la Mission Régionale d’Autorité environnementale (MRAe). Leurs lectures vous fourniront de nombreux arguments en dehors de ceux qui vous sont propres.

Ne laissez pas passer l’occasion de défendre une fois de plus notre environnement face à ces machines de plus en plus envahissantes par leurs nombres et dimensions.

Pour tous renseignements complémentaires : Gérard Mahaut : mahaut.gerard@wanadoo.fr

 

Présentation de l’enquête publique
  • Eoliennes

CHERBOURG-EN-COTENTIN : Prototype d’éolienne offshore de nouvelle génération à l’extrémité Ouest du terre-plein des Flamands

Dans le cadre du développement de la filière industrielle des Énergies Marines Renouvelables, suite à l’extension des emprises portuaires, GE Wind France et Ports Normands Associés présenteront au public le dossier portant sur la mise en place, pour une durée de 5 ans, d’un prototype d’éolienne offshore de nouvelle génération à l’extrémité Ouest du terre-plein des Flamands.

L’ enquête publique portera donc sur les motifs suivants :
– la demande d’ autorisation environnementale au titre de la réglementation des installations classées pour la protection de l’ environnement sous la rubrique 2980,
– la déclaration de projet constatant l’intérêt général de l’opération et la mise en compatibilité du PLU de Cherbourg-en-Cotentin qui en est la conséquence.

Cette enquête débutera le mardi 21 août 2018 à 9h00 et se terminera le samedi 22 septembre 2018 à 12h00, soit une durée de 33 jours consécutifs.

Arrêté d’ouverture de l’enquête publique

Arrêté préfectoral en date du 1er août 2018

Référence du Tribunal Administratif

Tribunal administratif de Caen

Commissaire enquêteur(rice)

Madame Catherine DE LA GARANDERIE

Maître(s) d’ouvrage

General Electric Wind France SAS
Ile de nantes
11 rue arthur III
44200 NANTES

Ports Normands Associés
3 Rue René Cassin
14280 SAINT-CONTEST

Information du public

Utilisez le ou les boutons ci-dessous pour télécharger les documents. Télécharger l’avis Télécharger l’arrêté

Apportez votre contribution à cette enquête publique !

Déposer un avis sur le registre dématérialisé de cette enquête publique est simple, sécurisé et si vous le souhaitez anonyme.

Il vous reste encore 7 jours.

En savoir plus

 

RENDEZ-VOUS LE SAMEDI 15 SEPTEMBRE DE 9H À 12H30 À LA SALLE DU DOLMEN À BRANTÔME…

Un message du Conseil de Développement Durable du Périgord Vert (CDD) nous invitant à une réunion du SCoT et du CDD sur le thème « Comment vivrons-nous en Périgord Vert dans 20 ans ? «  :

ALLONS-Y NOMBREUX POUR LEUR DIRE L’AVENIR QUE NOUS VOULONS POUR LE PÉRIGORD VERT !…

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SAMEDI 15 SEPTEMBRE, de 9H à 12H30

Salle du Dolmen à Brantôme (route de Thiviers)

Une opportunité à ne pas manquer :

ÉCHANGER ENTRE NOUS ET AVEC NOS ÉLUS

SUR L’AVENIR QUE NOUS VOULONS EN PÉRIGORD VERT.

 

  • Comment seront préservés ou modifiés nos paysages ?
  • Comment tirerons-nous profit des nouvelles technologies ?
  • Comment pourrons-nous y bien vivre et y bien vieillir ?

 

Martin Vanier, un géographe de renom spécialiste des territoires, nous aidera à nous poser les bonnes questions pour rechercher les bonnes réponses.

Nos réflexions et suggestions serviront de support à l’élaboration par nos élus du Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT). Il définira les orientations à partir desquelles seront mises en œuvre des actions dont dépendra en partie notre vie demain en Périgord Vert.

 

NE LAISSONS PAS QUELQUES UNS RÉPONDRE A NOTRE PLACE

ET DÉCIDER DE NOTRE AVENIR

 

Prenons la parole le 15 septembre, et dans les réunions d’échanges qui suivront, pour contribuer à cette réflexion citoyenne !

 

Bruno Déroulède

Président du CDD Périgord Vert

 

Programme de la matinée

 

9h00 : café d’accueil.

9h30 : mot de bienvenue de Monique Ratinaud, Maire de Brantôme.

9h35 : un SCoT pour quoi faire ?

Introduction à trois voix, par une série de questions/réponses entre Jean-Pierre Grolhier, Président du Syndicat Mixte du SCoT Périgord Vert, Bruno Déroulède, Président du Conseil de Développement Durable du Périgord Vert, et Martin Vanier.

10h15 : « Faire avec » quelles parties prenantes pour réussir le SCoT que nous voulons ? Echanges avec six acteurs représentatifs des forces vives du Périgord Vert.

11h30 : faire un SCoT autrement ? La parole aux citoyens.

Débat ouvert avec tous les participants.

12h15 : conclusions de la matinée avec nos élus.

12h30 : apéritif de fin

 


En cliquant sur le lien ci-dessous, vous aurez accès à l’affiche qui annonce cette manifestation :

Périgord Vert Demain

 

 

PARTICIPONS À LA CONSULTATION PUBLIQUE DU MINISTÈRE DE L’ÉCOLOGIE ET DE LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE RELATIVE À LA BIODIVERSITÉ.

En cliquant sur le lien ci-dessous, vous aurez accès  aux Consultations Publiques du Ministère de l’écologie et de la transition énergétique, et vous pourrez participer à la consultation publique sur le projet de décret de protection des habitats et des espèces pris pour l’application de la loi Grenelle 2 du 12 juillet 2010.

Ce projet de décret :
– étend le champ d’application de la procédure de protection des biotopes à des milieux d’origine artificielle.
– donne la possibilité aux préfets de prendre des arrêtés de protection pour des habitats naturels en tant que tels, sans qu’il soit besoin d’établir qu’ils constituent par ailleurs un habitat d’espèces protégées.

http://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/spip.php?page=forum&id_article=1871#mon_ancre

Pour ceux qui veulent de plus amples informations sur ce projet de décret, cliquez sur le lien ci-dessous :

Biodiversité, projet de décret

 

 

 

 

 

PARTICIPONS aux sondages éoliens EN COURS du journal Le Progrès et du Dauphiné Libéré…

Un message de la FED…

Attention…Pour le journal Le Progrès tout comme pour Le Dauphiné Libéré, la question du sondage change tous les jours !…

Il est donc possible de voter tous les jours.

Si vous ne pouvez pas voter à partir du site de VIAPL (parce qu’un message « Vous avez déjà voté » s’affiche quand vous essayez de voter), allez directement voter sur les sites internet des deux journaux.

LETTRE D’INFORMATION :  30 août 2018
  

Contrairement aux affirmations mensongères du Ministère de l’environnement, les français sont globalement défavorables à l’éolien

Les sondages  touchant le grand public incluant la population urbaine montrent qu’il est frauduleux d’annoncer  que 75% des français sont favorables à l’éolien,  comme le fait  officiellement  le  ministère de l’écologie depuis plus de 10 ans
 Voici le document officiel qui l’affirme
OBSERVATION ET STATISTIQUES. Service de l’observation et des statistiques
www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr
COMMISSARIAT GÉNÉRAL AU DÉVELOPPEMENT DURABLE n° 412 Avril 2013
Baromètre d’opinion sur l’énergie et le climat en 2012
L’énergie éolienne jouit d’une image très  positive, 75 % des Français lui trouvant « avant tout des avantages », contre 14 % surtout des inconvénients. Les Français mettent en avant  son caractère renouvelable et son faible impact environnemental. Toutefois, ils sont nombreux à souligner la dégradation des paysages (43 %) et le bruit (34 %) qu’engendrent les éoliennes

Ce chiffre de 75% est repris régulièrement par les représentants de l’ADEME ,  les promoteurs et beaucoup de médias

Depuis plus de 10 ans les sondages de journaux montrent que l’opinion est loin d’être aussi convaincue que le ministère du Développement Durable

Celui du Figaro du 8 août 2018 en est la preuve :
Énergie : les éoliennes sont-elles la bonne solution écologique?
44.772 votants
34% Oui
66% Non

Si l’on étudie l’historique de la totalité de  la centaine de sondages effectués par les journaux  depuis 10 ans ils indiquent  que les votants  étaient à plus de 50% voir beaucoup plus contre  l’éolien . ( la FED possède des archives concernant l’ensemble de  ces sondages)

Le seul sondage actuellement mis et toujours en ligne par le Progrès  montre à cette date ( 29/08/2018 à 13h45) un résultat pour le moment légèrement différent
 50 % des votants  » ne comprennent pas l’opposition aux éoliennes » et 47%  comprennent ,  3% ne se prononçant pas  ( la question posée étant légèrement ambigüe)
Vous pouvez toujours voter  en cliquant sur les liens
Participez aux sondages EN COURS du journal le Progrès et du Dauphiné Libéré


Oui – 47 %
Non – 50 %
Ne sais pas – 3 %
 Total des votes : 13.032
 _________________________________________________
Autre Sondage en cours sur le Dauphiné libéré

Vous opposeriez-vous à l’implantation d’éoliennes près de chez vous ?
( Cliquez sur l’image pour voter)
https://www.ledauphine.com/actualite/vote

Oui –  57 %
Non – 43 %
Total des votes : 12069
Cordialement
Jean-Louis Butré
Président
Fédération Environnement Durable

ÉOLIENNES INDUSTRIELLES ET « PARCS ET JARDINS DE FRANCE »…NE FONT PAS BON MÉNAGE…

En Haute Normandie, dans le département de l’Eure, à Bernienville (27180), Guylène et Pascal OUIN sont contraints de fermer leur jardin, « La Closerie aux Vivaces », qui faisait partie depuis 2001 des « Parcs et Jardins de France ».

La raison de cette fermeture ?… 4 éoliennes industrielles de 123m de haut qui vont être construites juste derrière leur jardin !…sur le territoire d’une commune adjacente !…réduisant ainsi à zéro « l’ambiance paysagère » qu’ils avaient mis des années à créer !…

En cliquant sur le lien ci-dessous, vous aurez accès à la lettre qu’ils ont envoyée à Didier WIRTH, le Président des « Parcs et jardins de France ».

Lettre-Closerie

 

Question subsidiaire : et avec presqu’ une dizaine d’éoliennes industrielles géantes de 200m de haut dans le PNR Périgord Limousin, combien de structures vont-elles devoir fermer ?…

VIAPL